Votre Vision du Futur

Regardez-moi ce décor post apocalyptique : des ruines partout, un ciel rouge comme le sang et des personnes en train d’agoniser… Le futur est vraiment horrible… Et en plus….
Vous y avez cru hein ? Ce que je viens de vous présenter n’était qu’un délire d’une personne. J’aurais pu continuer mais ma femme avait commencé à me menacer. Que voulez-vous, je suis soumis… Bon un peu de sérieux, car je me rends compte que je suis en train d’utiliser de lignes pour rien. Vous êtes prêts ? Alors allons-y !
Franchement, cette époque est bien différente de la notre. Vous vous souvenez de tout ces grattes ciels et toute cette pollution dans les villes ? Eh bien, je peux vous assurer que maintenant ce n’est plus le cas. Les gratte-ciels ont laissé place à des arbres géants, et pour la pollution ce n’est plus un souci, car maintenant tout moyen de locomotion a disparu. Le monde urbain n’existe plus, au lieu d’un univers grisâtre, on a le droit à un univers très… vert. La nature a enfin repris ses droits, ce ne sont plus les bâtiments qui entourent les arbres, ce sont les arbres qui les entourent. Notre planète ressemble maintenant à une forêt. On a le droit à des prairies, des clairières, des sentiers battus et encore tellement d’autre chose que cela serait trop long de tous les énumérer. Mais il n’y a pas que la surface qui a changé, les océans aussi. Les hommes ont enfin réussi à les conquérir, et cela grâce à la nature. Maintenant, ils sont capables de respirer sous l’eau et de pouvoir nager dans ces eaux qui sont devenues pures, sans aucune pollution. La nature n’a pas fait qu’offrir la force de respirer sous l’eau, elle a aussi donné la force de conquérir le ciel. Et c’est là que la vue est vraiment fantastique, qui aurait cru que dans le ciel se cachait des merveilles. Connaissez-vous les îles arc-en-ciel ? C’est tout simplement l’endroit où naissent les arcs-en-ciel, un endroit très coloré. Il y a même des nuages glacés. Quand le soleil réfléchit sur eux, cela donne une luminosité aussi forte qu’un phare, très pratique lors des tempêtes célestes. Bien entendu on n’a pas encore réussi à conquérir l’univers, et c’est encore loin d’arriver.
Oh ! Mais que vois-je ? C’est Lolie, ma descendante qui est en train de battre des ailes ! Oui vous avez bien entendu, les humains sont capables de voler grâce à des ailes rétractables 100 % naturelles. Encore un cadeau de la nature. En tout cas, Lolie est le portrait craché de ma petite femme. Eh chérie ! Regarde ! On dirait toi, quand t’étais plus jeune ! Euh… Pourquoi tu fais cette tête là ? J’ai dit quelque chose de mal ? Je suis désolé, mais je vais devoir prendre congé, car ma petite souris au caramel est en train de me faire une scène de ménage. Même mort, on ne peut pas être tranquille.
Je vous souhaite une bonne journée !

Nous sommes à l'aube du quatrième millénaire, au cours de ses centaines de siècles d'existence,
l'homme a façonné le visage de la Terre jusqu'à la rendre méconnaissable. Son surnom de «planète bleue» n'a plus lieu d'être, elle apparaît désormais comme une boule d'acier au gris morne et terne. Un amas de détritus au milieu du système solaris. Une poubelle à ciel ouvert. Les habitants gagnant assez d'argent réussissent encore à s'échapper de leur vie pitoyable en se réfugiant sur Mars. Mars, la planète de l'espoir. Mars la somptueuse, entourée de son dôme transparent et de ses immenses bâtiments d'un blanc nacré. Et pour finir Mars l'égoïste qui, pour se sauvegarder, n'hésite pas à laisser pourrir les trois-quart de l'humanité sur un agglomérat de métal. Les pâles rayons d'un soleil fatigué n'atteignent même plus le sol bétonné de la Terre, disparaissant dans la couche de sombres nuages artificiels surplombant l'atmosphère. Et ceux réussissant par miracle à traverser le mur de grisaille se perdent au milieu de ces innombrables tours noires parsemant chaque bout de terrain et se dressant de toute leur hauteur vers un ciel chaotique tel l'orgueil et la démesure humaine. Ces constructions sont si proches qu'elles s’unissent et forment une gigantesque cité de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre. Une ruche bourdonnant sans cesse, une fourmilière sans reine. Dans les milliers de ruelles sillonnant la ville-mère, les habitants sont obligés de brandir des plaques de taule au-dessus de leurs têtes pour se protéger des pluies acides qui battent violemment la planète en continue. Ce sont les rejets de gaz qui sont la cause de cette noirceur ambiante, et même les masques respiratoires sont devenus inefficaces contre cette pollution. Il n'y a rien à faire non plus contre ce mélange de puanteur mécanique et organique qui vous agresse les narines constamment. Mais tout cela n'est rien comparé au fait de vivre chaque minute comme si c'était la dernière, comme si tout pouvait s'arrêter d'un instant à l'autre, bien que certaines personnes voient en cela une libération. Avant de s'enfuir, les autorités ont laissé l'armée protéger les commerces et les entrepôts au détriment des rues devenues sans défense. Les délits sont devenus quotidiens et banals en dehors des boutiques, et comme de fidèles chiens de garde, les militaires ne font rien pour endiguer cette vague de violence, restant droits et fiers dans de misérables échoppes, fermant leurs oreilles aux lamentations extérieures. Même les lieux de culte restants sont pillés et squattés sans scrupule obligeant les fidèles à exercer leur foi dans la rue, priant une entité qui semble avoir abandonné ce monde, sous les insultes et les projectiles de passants dégoûtés devant tant de naïveté. Il n'y a qu'un seul endroit que la démence ne peut atteindre : l'astroport. Le rêve de tout habitant de la Terre. La promesse d'un voyage vers la plénitude, d'une vie paisible, d'un avenir ailleurs. Et surtout, une forteresse imprenable à bord de laquelle on peut contempler sereinement les bidonvilles environnants... Au cours de ces siècles, rien, absolument rien ne résista à l'Homme qui part ses progrès finissait toujours par triompher. Aucune maladie naturelle, aucun organisme vivant. Mais il resta toujours impuissant face à ce qu'il engendrait. Aujourd'hui, l'Homme est la dernière espèce animale encore debout. Même les insectes n'ont pas réussi à s'adapter assez vite pour lutter contre la pollution. L'homme. L'ultime parasite. Le cancer de cette planète.
C'est de mon palais immaculé sur Mars, que je vous dépeins cette vue cauchemardesque. Moi,
héritier de leur folie. Et une seule question me hante nuit et jour : Jusqu'où l'humanité a t-elle brillé avant de déchoir ?

Ôde à un Génie Malheureux
-Reuuuh pfffff… Reuuuh pffff… Ecoute-le, Dark Vador junior qui ronfle dans son tube… Saloperie de monstre. Dix ans que tu pionces tranquil-lement pendant qu’on te chouchoute, crevure. Dix ans qu’on se tue, qu’on se sacrifie pour toi et tes potes, au lieu d’aider les quelques survivants qui restent dehors. Ca me rend malade, tiens.
Hanz porta à ses lèvres le goulot de la bouteille. Whisky-Vodka. Explosif. Il se laissa tomber sur une chaise.
-Dix ans qu’on nous a proposé d’être les créateurs de la Solution Miracle. Et tu sais quoi? J’ai signé à deux mains. J’ai remis ma vie et ma famille entre les pattes de l’armée. Si à l’époque on nous avait dit que l’Arme Ultime serait une brochette de descendants de la Belle au Bois Dormant, je me serais pendu sur-le-champ. Sûr que comme ça, le projet paraissait alléchant: «On vous donne six gamins, vous nous les bidouillez un peu, vous vous arrangez pour qu’ils soient capables de faire le ménage en surface, et après, on les élimine, on repeuple la planète en étant très heureux et en ayant tout plein d’enfants. » Formidable, non?
Le scientifique n’eut comme réponse que le crachotement régulier du masque à oxygène. Loin, au plus profond de son coma, la créature n’enten-dait pas. Ses longs cheveux noirs s’enroulaient en volutes sombres autour de sa tête, en suspension dans le liquide nutritif du cocon de verre.
-Ouais, formidable. C’est ce qu’on s’est dit. Alors on vous a préparé une petite sélection des gênes les plus géniaux qu’on a pu trouver. Un joli petit cocktail. T’es au top de la science, tu sais? Ca, on a mis le paquet. Et tout ça pour quoi? Nada. Rien. A cause de cette salope de Caroline. Oh! Elle vous aime, tous les six! Comme ses enfants, comme la chair de sa chair. Alors ça fait six mois qu’elle bloque votre réveil! Tu le sais ça?
Du poing, il frappa la vitre cylindrique. Le tube en verre trembla, les multiples fils de perfusion s’agitèrent mollement dans le gel gluant.
-Six mois qu’elle essaie de négocier avec l’armée votre survie après la bataille. Elle n’a pas compris ce que ça donnait, des OGM, en pleine na-ture? Les massacre ne lui a pas suffit? Cette conne vous a même donné des noms! Toi, t’es… Ben tu vois, je sais même plus. T’es N°3, point barre. Un nom, ce serait trop d’importance. Un numéro, c’est bien. Comme au bétail, dans le temps. On devrait t’agrafer sur l’oreille, comme le faisait aux vaches, avant. Quand on faisait pas encore pousser le steak in vitro. ‘Tain… De puis quand j’ai pas vu une vache ? Depuis que je suis gosse. On en a réduit le nombre pour protéger la couche d’ozone quand j’étais môme, grâce au clonage des cellules. Et les dernières on dû être décimées au moment du fléau, quand les supras ont déferlés. Dire qu’ils étaient présentés, comme toi, comme l’avenir de l’humanité… Quelle poisse…
Hanz ferma les yeux et appliqua sa joue contre la matrice tiède. Il lui semblait sentir la présence de N°3 à travers le verre.
-T’as pas de vache, en toi. Mais du croco, du loup, du dauphin, de la chauve-souris, de l’araignée, de la pieuvre, t’en as, et j’en passe… Peut-être qu’on jour, si on veut ressusciter certaines de ces espèces, on vous piquera votre ADN, à tes copains et à toi. » Il se tut un instant.  « Dix ans qu’on se saigne aux quatre veines pour vous, et Caroline qui refuse qu’on touche à ses petits chéris… Vous l’avez ensorcelés, oui, avec vos gueules d’ange ténébreux! Et nos gosses à nous, elle y pense? Ils crèvent de faim, ne voient jamais leurs parents, n’ont jamais vu le soleil ou les étoiles! On se dévoue tout entier à votre service, au mépris de notre famille!
Il se leva, titubant. Dans ses yeux brillaient la Haine .Et des larmes
-Ma femme s’est barrée avec mes filles, parce qu’elle trouve que j’accorde plus d’importance à une saloperie de monstre OGM qu’à elles, et toi, tu te fiches pas mal de savoir tout ce que j’ai perdu pour que tu vives, hein ?
Les yeux brouillés par ses larmes, il leva sa bouteille vide. Enfoiré! Ordure! Chacune de ses insultes précédait un coup violent. Le fracassa l’écran de contrôle, le deuxième dessina une toile sur la vitre du tube. Hanz avait la main déchiqueté par les tessons de verre, mais hurlait sa haine à l’encontre de la créature. Les commandes déréglées arrêtèrent les perfusions, et deux électrodes sur la poitrine de N°3 lui envoyèrent plusieurs décharges successives. Son cerveau, pour la première fois, se mit en marche. Ses paupières écailleuses s’ouvrirent sur ses yeux aux pupilles fendues. Il vit, pour la première fois. Il sentit, pour la première fois. Il sentit le sang.
Le sang du bipède derrière la paroi dérisoire qui le retenait prisonnier. D’une impulsion mentale, il enjoignit ses semblables à s’éveiller pour commencer la chasse

Dans un futur proche, la technologie réussit à créer l’intelligence artificielle parfaite, elle se nomma Vh5. Visant un monde meilleur, les gouvernements dominants ce mirent d’accord pour mettre tout humain sous l’intelligence du Vh5. Mais des conditions de droit y étaient imposées :


Première condition : Tout être humain devra garder un esprit critique personnel qui n’est pas sous l’emprise du Vh5.
Deuxième condition : La sagesse de l’être humain ne doit pas être sous l’emprise du Vh5.
Troisième condition : Aucunement le Vh5 doit influencer les choix, mouvements et détermination des êtres sous son emprise.
Quatrième condition : Les criminels arrêtés perdent le droit des trois premières conditions



Alors que monde vivait dans la paix et dans le calme, Vincent Gilbert, un inspecteur regardait la télévision le soir chez lui et regardait les nouvelles du jour. Tout était calme juste qu’à ce que l’animatrice l’émission changea son programme pour parler d’un drame qui venait de se produire. Intrigué par cela il se leva de son fauteuil et La télé montra les rues de new-York ou il y avait plus de deux-cent morts écrasés dans la rue. Vincent qui n’en comprenait rien leva le son.


L’animatrice parla : Un grand choc bouleverse notre communauté, vers 13h de l’après midi plus de mille personnes ont décidé de s’enlever la vie partout dans la ville de new-york en se jetant en bas des immeubles.


L’homme au studio : Ce qui est bizarre la dedans, c’est que tout cela c'est passé en même temps.


L’animatrice : Oui! Effectivement, Ils se sont tous enlevé la vie vers 13h en même temps. Nous avons interviewé des témoins de cette scène atroce...
Vincent ferma la télévision, bouche bé. Son téléphone portable sonna, il répondit et une voie familière lui parla :
- Vincent ici votre patron.
- Bonjours monsieur vous avez besoin de moi?
- Oui... avez-vous regardé les nouvelles?
- Euuu oui je viens de voir.
- Je t’annonce quetu vas être l’enquêteur de cette affaire, nous avons affaire à un piratage terroriste. Cette opération s’appelle l’Artificial Hack
Vincent resta la sans bouger, et marmonna Le dernier mot que dis son patron.

Artificial Hack

Cerebral apocalypse

On est en l’an 2030, la planète entière se trouve sous les feux et cendres, mais pas de manière matérielle mais, psychique. Les gens n’ont plus aucun ressenti, c’est le chaos dans leur tête. Leur corps est matière, mais ils ne pensent plus, ils sont tous manipulés. Chaque Etats du monde a désigné son représentant et, tous ne forment plus qu’un seul gouvernement ; un gouvernement mondial.
Seul un petit groupe de résiste à cet embrigadement cérébral. Il se cache à l’abri des automates ; des êtres sans conscience et, essaye de recueillir un grand nombre de personnes et ce dans tous les pays. Ceci sont intégrés au groupe sur un seul critère : la magie. Leur pouvoir repose sur les mots, dans le principe de libérer les gens de leur maux. Ils n’ont aucun chef mais tout le monde à la liberté de parole dans leur assemblée. Ils se faisaient appeler Tango Matsu ; les mots portés.
A la botte de ce gouvernement mondial se trouve une police plus connu sous le nom de Nana Tango ; les sept mots. Leur principe était de tuer les membres du Tango Matsu. Ils étaient complètement soumis au gouvernement. Ils possédaient eux aussi le pouvoir des mots mais en opposition aux Tango Matsu. Ils utilisaient uniquement et seulement sept mots : Kurushimu, byôki, kiru, kyôfu, hi, wasureru et enfin le plus important, shinda.
Ils imposaient aux gens des idées tellement sombres, égale à leur cœur, que torturé les gens en finissaient avec leur vie. Le gouvernement y trouvait son compte. D’un côté, il faisait la chasse aux humains dit « pensant » et, de l’autre, il avait les humains assujettis. Leur but était de former une communauté de magie noire, les humains « normaux » comme esclaves, aucune limite mais, un pouvoir démesuré sur tout ce qui vie. Jusqu’à la venue au monde de deux enfants, l’un dans chaque camp qui s’allieront pour sauver les habitants de la planète…

« Le sommeil occupe un tiers de la vie d'un homme réduisant ainsi son rendement. Est-il possible d'exploiter ce temps perdu tout en reposant nos corps ? Les pensées, souvenirs, fantasmes et rêves de toute chose vivant dans le monde consistent une dimension du nom : Astrale. On dit que l'âme humaine peut se détacher du corps en flottant dans l'espace astrale pouvant ainsi faire un voyage au tour du monde sans le besoin de franchir la porte de sa maison ! On appelle ce phénomène, expérience hors du corps ou projection astrale. Une expérience est sur le point de changer l'état du monde entier, la terre court à sa perte ! ».
Mars 2018, localisation : Californie, États-Unis.
Après deux ans de recherches et d'expériences, le scientifique américain "Rafael Scot " a réussi à développer un projet qui donne à l'homme la possibilité d'exercer ses activités 24h/24 en exploitant le phénomène du voyage astral. Le projet « APP (Astral Projection Project) » a été reconnu par le gouvernement mondial et a été mis en œuvre en janvier 2019. Tous les huit heures du soir dans les quatre coins du globe, l'âme humaine se détache du corps et se matérialise à une entité spirituelle ayant l'apparence du corps physique. Avec ce projet, le rendement de l'homme à décupler conduisant ainsi à une hausse de la technologie et du développement. Six mois plus tard, le nombre de crimes a augmenté de 70 % depuis le lancement du projet APP et 80 % des crimes sont commis après huit heures du soir, c'est-à-dire en mode projection astral par des entités maléfiques possédant des pouvoirs hors du commun. Le scientifique " Rafael Scot " est tenu comme responsable de cette crise et est obligé de trouver une solution sinon son projet sera anéanti par le gouvernement mondial.
" Rafael Scot " décide de former une unité d'élite, des centaines d'êtres humains sont plongé dans un monde virtuel en mode projection astrale 24h/24 afin de développer leurs pouvoirs. L'unité spéciale aura comme mission l'élimination des entités maléfiques et le respect de la loi. C'est alors qu'une énorme confrontation va être lieue entre les entités maléfiques contrôlées par une mystérieuse personne et l'unité d'élite sous le commandement de ''Rafael Scot ".

(Les soleils brillent haut et fort dans le ciel, leurs reflets se répercutant sur la face lisse et argentée de l’eau. Celle-ci, pure, nacrée, douce, s’écoule d’on ne sait où, personne n’ayant jamais pu remonter au début de la source. Les bâtisses sont de la couleur du tempérament de leurs propriétaires ; noirs, rouges, roses, jaunes, oranges… Autant de couleurs que de sentiments contradictoires. La douce mélopée des oiseaux s’élève, égayant ce coin idyllique. Dans les champs, des enfants jouent, ils courent, ils rient. Les filles sont blondes, toutes. Leurs cheveux sont ondulés et mousseux, elles portent des robes de toutes déclinaisons de bleu, de la même couleur que leurs yeux. Ceux des garçons sont verts, leurs tignasses noires sont ébouriffées. Dans l’un des coins clôturés du champ, des planches magnétiques reposent, se gorgeant de soleil. Lorsque l’une est rechargée, elle s’élève. Un enfant sort alors en trombe du troupeau et part retrouver ses amis partis plus tôt. Ses cheveux volent dans le vent qui se met à chanter et un sourire éclatant fend le visage du gamin. Mais à la nuit tombée, l’atmosphère change du tout au tout : des silhouettes dansent dans le feu, gracieuses. Il y a des hurlements. Beaucoup. Du sang, des cris, des larmes. De l'horreur. Pure et dure, telle qu'aucun film d'épouvante ne saurait suggérer. Les flammes lèchent avidement les corps qui leur sont offerts. Une silhouette noire s'approche. Elle prend l’une des dépouilles et l'entraine avec elle dans sa danse. Légère. Gracieuse. Captivante. Envoutante. Mortelle. Le petit corps se cabre soudainement. Une gerbe de sang est expulsée hors de sa bouche. Un chant de gloire s'élève dans l'ombre. La mort a atteint son but, elle a resserré ses griffes autour du corps de l'enfant. Dans ce coin de verdure où les couleurs chatoient lors de la journée, la nuit, des sectes se réunissent et font des sacrifices. Et, à la levée du jour, le même manège recommence. Tous les jours se ressemblent, personne ne pleure, tous rient. Ce qui rend, pour qui y assistent, les scènes nocturnes captivantes et sublimes dans leur horreur. Et, à la levée du jour, tout recommence.)