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| Nouvelle | |
| | Auteur | Message |
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Jikkyo
Spécialité : Scénario Messages : 127 Date d'inscription : 19/01/2013
| Sujet: Nouvelle Sam 19 Jan 2013 - 17:23 | |
| Yosh !
Bienvenue sur le topic de ce troisième évènement qui était : La Nouvelle !
Il fallait écrire votre nouvelle !
Elle devait comporter entre 1000 et 3000 mots et devait obligatoirement commencer par la phrase: « Le ciel était noir et menaçant, un éclair transperça les sombres nuages, le tonnerre gronda, et la pluie commença à tomber: c’était mon dernier jour. ». Pour le reste le thème était libre.
Vous aviez jusqu'au 30 juin ! | |
| | | Jikkyo
Spécialité : Scénario Messages : 127 Date d'inscription : 19/01/2013
| Sujet: Re: Nouvelle Sam 19 Jan 2013 - 17:51 | |
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Les résultats du Seventh Event : Le gagnant du concours est ... Sebast ! Et voici son texte : - Spoiler:
Le ciel était noir et menaçant, un éclair transperça les sombres nuages, le tonnerre gronda, et la pluie commençait à tomber : c’était mon dernier jour.
Et oui… C’était mon dernier jour… Mon tout dernier dans ce monde…
Un dernier éclair et je parti instantanément, j’avais une dernière chose à faire avant de me sauver comme un voleur. Je descendis une pente, traversai une rue relativement animée… C’était intriguant et donc ma curiosité m’ordonna de regarder ce qu’il se passait. Ah oui ! C’était le festival de danse de la ville ! Qui aurait cru qu’il aurait eu lieu par ce temps à ne pas laisser un chien dehors. Les gens étaient joyeux, ils riaient, dansaient et discutaient… Toute cette joie condensée dans un seul évènement était troublant… Et je fus même tenté d’aller rejoindre cette allégresse mais je me retins… Après tout je ne suis qu’une personne de l’ombre, celle qui ne se montrait pas en public, fuyait la foule comme les voleurs qui évitaient la police. Je n’étais pas fait pour vivre entouré de monde. Je préférais de loin être seul avec mon seul ami qu’était mon imagination.
Je m’éloignais doucement et peut-être avec regret de cette foule joyeuse… J’avais quelque chose à faire avant de quitter ce monde et c’était très important pour moi.
Je continuais mon chemin sous la pluie qui martelait mon chapeau avec force et qui se déversait devant mon visage pensif emmitouflé dans une écharpe verte pomme qui était la seule couleur tape à l’œil que je portais. Les nuages empêchaient la lumière du soleil de m’illuminer de sa douce chaleur et l’orage faisait fuir toute pensée chaleureuse… C’était un temps à ne pas laisser un chien dehors, vraiment !
J’arrivai devant un grand bâtiment qui était assez dur à décrire car je ne voyais pas grand-chose mais je pouvais dire que c’était la bibliothèque… Mon endroit préféré…
J’ouvris la grande porte qui fit un grincement tellement sinistre qu’on se croirait dans un bâtiment hanté. Il n’y avait pratiquement personne, il ne restait qu’une jeune fille qui devait lire un bouquin très intéressant pour être aussi concentrée, un homme qui devait s’ennuyer car il piquait du nez et la jeune femme à l’accueil qui devait être une nouvelle car je ne l’avais jamais vue ici.
Je fis un signe de tête à la jeune femme et elle me le rendit avec un sourire. Je me baladais dans les étagères et arrivai enfin à la lettre « S » et avec excitation ouvrit un livre à la reliure de cuire un peu usagé avec le temps. Je l’ouvris instinctivement à la page 201 et trouvai une lettre. Je la pris instantanément, la rangeai dans la poche intérieur de mon manteau noir et m’apprêtais à sortir quand la jeune fille qui était concentrée dans son livre leva le bout de son nez et vit avec effarement quelque chose qui l’a fit crier.
« Monsieur ! Vous êtes blessé ! s’exclama-t-elle avec panique en montrant mon bras gauche. »
Avec surprise je regardai mon bras et vit en effet une tache rouge. Il semblerait que ma blessure s’était ouverte mais je n’avais pas envie d’aller à l’hôpital… Donc avec un air se voulant rassurant je répondis :
« Vous en faites pas ce n’est rien de bien grave… »
Je m’apprêtais à partir en passant devant l’homme qui avait fini par s’endormir mais la jeune fille m’agrippa le bras, me lança un regard sérieux et m’ordonna :
« Vous devez aller à l’hôpital ! »
Je n’avais pas vraiment le temps de discuter avec elle, j’avais un horaire précis et j’allais être en retard. Donc pour me débarrasser d’elle je lui jetai mon écharpe et lui dit :
« Gardez ça pour moi s’il vous plait… Je reviendrais vous la chercher, promis. »
La jeune fille me regardait bouche bée et n’eut aucune réaction. En voyant cela je ne pus m’empêcher de rire bêtement mais il s’étouffa très vite lorsque je sortis et m’aperçus que le temps avait empiré… C’était un déluge qui tombait !
M’assurant que la lettre ne risquait rien, je me mis en route. L’orage continuait de tambouriner comme un dingue mais la seule de chose bien qu’il apportait était la lumière par coup. Soudain je vis une ombre qui se dirigeait vers moi, elle était petite comme un petit chien et je n’avais pas tort lorsque je vis l’ombre arriver à mes pieds… C’était un chiot, un tout petit chiot qui me regardait avec désespoir. Il faisait vraiment pitié avec ses poils tous mouillés et son corps tremblant. Il geint avec mélancolie et je le pris, le couvrant fermement dans mon manteau et lui dis :
« Restes bien sage. »
Il me lécha le visage comme pour me remercier et je repris mon chemin mais cette fois accompagné. J’avançais, marchais et continuais ma route vers mon objectif. Je devais le faire même si la pluie devait m’emporter dans sa fureur, même le tonnerre grondant ne me faisait aucun effet et en plus j’avais de la compagnie. Donc aucune raison pour abandonner.
Je traversai la place qui était quasiment déserte, il ne restait qu’une personne qui était planté devant le monument au mort avec un parapluie. Une fois plus proche je remarquai que c’était un vieil homme. Il s’aperçut de ma présence et avec un sourire me conseilla :
« Le temps n’est pas vraiment apte pour faire une balade vous ne croyez pas ?
-Certes pour une balade ce n’est pas vraiment le temps pour, mais pour une mission ce n’est pas un problème, répondis-je
-HAHA ! ria-t-il de sa voix rauque. Faites donc très attention. La foudre est proche et il se pourrait qu’elle puisse frapper.
-Alors rentrez chez vous aussi, conseillais-je
-Je vais suivre votre conseil, répondit-il. Faites attention à vous ! »
Il me salua et quitta la place, le chiot me regardait avec intérêt comme s’il voulait savoir ce que je faisais sous ce temps.
« Tu verras bien, répondis-je en caressant le bout de son museau. »
Il émit un aboiement comme s’il voulait montrer qu’il m’avait compris.
Je quittai enfin la ville et me rendis à la falaise qui bordait la mer, chose à ne jamais faire vu de ce temps mais je n’avais pas le choix.
J’étais enfin sur la falaise sous la pluie battante et je vis avec stupéfaction la mer qui se déchainait avec tellement de rage qu’on pourrait croire que les océans ont décidé de prendre leur revanche sur les humains. Je pris la lettre que j’avais récupéré à la bibliothèque et l’ouvrit sous la pluie battante. Je reconnus aussitôt son écriture petite et aérée. Mon ami, Si tu lis cette lettre c’est que tu as décidé de m’écouter juste avant que je ne parte (et que je te blesse le bras par la même occasion mais c’était une petite revanche pour la dernière fois que j’avais été blessé par ta faute). Je ne sais pas si tu arriveras à me pardonner pour être parti si rapidement mais comme mon grand-père me disait les rêves n’attendent pas, donc il faut y aller. J’espère aussi que tu as ouverte cette lettre le jour de la fête de la musique sinon cela enlève tout son charme… Quel idiot !
Tu dois te sentir seul maintenant que je suis parti et donc je me suis dit que je devais te donner un conseil. Souris et ouvres toi aux personnes ! Tu verras que tu ne seras plus jamais seul. Ce départ pour moi et un départ pour ton nouveau toi. Ne t’enfermes pas et sors ! Je ne sais pas quand on se reverra mais je suis sur que cela arrivera bien un jour. Mon voyage prendre peut-être un an voir dix ans mais on se recroisera. Et j’espère que tu auras changé. Depuis qu’on est nourrisson on se connait et je n’ai pas l’intention de détruire ce lien qui nous unit. Tu es quelqu’un de bien et fais en sorte de continuer à l’être (sinon tu auras à faire à moi quand je te reverrai). Alors ce n’est pas un adieu mais un simple au revoir ! Durant ce temps, tâches de prendre soin de toi. A mon très cher ami. Unknow
Quel crétin ! Mettre ce foutu pseudo alors que je sais très bien de qui est cette lettre !
« Monsieur ? Qu’est ce que vous faites ici ? me demanda une voix familière »
Je me retournai et vis la jeune fille de la bibliothèque qui semblait essoufflée et trempé jusqu’aux os. Cette idiote n’avait même pas pris la peine de mettre un manteau avant de sortir.
« Pourquoi vous m’avez suivi ? En plus dans une tenue comme celle-là ! Vous êtes idiote ou vous le faites exprès ?
-Et vous ! Vous n’êtes pas mieux, debout devant une mer déchainée en train de lire une lettre sous cette pluie ! Vous auriez tout aussi bien la lire à l’intérieur !
-Non ! Il fallait que je la lise à cet endroit, car c’était là où mon ami et moi avons passé tout notre temps ! Et puis ce ne sont pas vos affaires !
-Vous devriez arrêter de me vouvoyer, fit la jeune fille un peu gênée. Je n’ai que dix-sept ans.
-Et moi je n’ai que dix-huit ans et tu me vouvoies bien ! »
La jeune fille semblait étonnée par ce que je venais de dire.
« Pourtant vous n’avez pas l’air d’avoir dix-huit ans !
-Car tu n’as jamais vu mon visage. »
Je retirais mon chapeau qui faisait de l’ombre sur mon visage et laissa la jeune fille remarquer par elle-même que je n’étais pas vieux.
« Mais tu as un chien ! s’exclama-t-elle en se rapprochant soudain du chiot un peu tremblant. En plus il semble être frigorifié. »
Comment avions nous pu passer de mon âge au chien ? Cette fille était vraiment bizarre.
« J’ai quelque chose pour toi, dit –elle au chien en sortant quelque chose. »
C’était mon écharpe ! Elle l’accrocha au cou du chien et elle me regarda avec un sourire.
« C’est mieux comme ça non ? »
Soudain la foudre tomba sur la mer, éclairant le visage de la jeune fille qui était mouillée, je ne parlais même pas de ses cheveux châtains qui bouclaient avec la pluie. Je lui mis mon chapeau sur sa tête et elle me regarda avec surprise.
« Tu devrais mettre plus de vêtements quand tu sors de ce temps-là.
-Et toi tu ne devrais même pas sortir de ce temps-là, sourit-elle. Que dirais-tu de prendre un chocolat chez moi ? En plus mon grand-père et ses amis vont nous faire un petit concert pour la fête de la musique. » Je réfléchis longuement puis répondis :
« Pourquoi pas. »
Effectivement… C’était bel et bien mon dernier jour dans ce monde. Ce monde qu’est la solitude, je lui tourne le dos maintenant. Il semblerait que j’ai eu deux coups de foudre un sur la mer et l’autre à l’intérieur de moi. Tu va être content quand on se reverra mon ami. Je suis sur que j’entendrais tes exploits jusqu’ici espèce de taré !
Et voici dans l'ordre des résultats, les textes des autres participants ! En n°2, ellia ! avec son texte : - Spoiler:
Le ciel était noir et menaçant, un éclair transperça les sombres nuages, le tonnerre gronda, et la pluie commença à tomber: c’était mon dernier jour. L'eau battait contre mes tempes, ruisselait sur mes joues, goutait le long de mon menton pour aller s'écraser contre mon col.
Je serrai contre moi les pans détrempés de ma veste en jean, tentant en vain de me protéger du vent d'orage qui soufflait dans la plaine. De temps à autres, un éclair illuminait le ciel, me prévenant du tonnerre prochain. Je grelotais, agitant mes orteils prisonniers dans leur gangue de boue, qui me tenait jusqu'aux chevilles. Cela faisait presque trois jours que j'avais littéralement pris racine à cet endroit. Si je réussissais à passer la nuit, mon calvaire se finirait, enfin. Et je serais libre.
Un bruit attira mon attention. On tapait au carreau. Je me tournai vers la baie vitrée qui découpait un carré lumineux dans l'univers sombre et hostile (froid et gluant) qui était le mien. Mathias me faisait signe, un sourire indolent attaché aux lèvres. Je fronçai les sourcils, lui montrant bien que ses singeries m'importaient peu, et il répondit en agitant la main. Main qui tenait la boite du DVD live de Nirvana qui m'avait été offert la semaine précédente par mes parents. Comprenant ce qu'il avait l'intention de faire, je brandit mon poing menaçant vers mon frère. -Fais ça et je t'atomise! Crevure! Enfoiré!
Il me lança un clin d'œil et ouvrit la boite avec lenteur, sortit le précieux DVD et l'examina sous toutes ses facettes, avec exagération. Sans faire grand cas de mes vociférations qui se perdaient dans la nuit et l'orage, il me tourna le dos. Je me tus, à bout de souffle. Qu'est-ce qui avait bien pu me prendre, pour accepter ce fichu pari? Certes, j'avais un peu forcé sur le Coteau du Layon, et le temps était agréable quand notre accord avait été scellé d'une poignée de main. Mathias et moi prenions l'apéro en terrasse quand il m'avait lancé ce crétin de défi. Une idée venant de lui aurait déjà dû me paraitre suspecte, mais je n'aurais alors jamais pu imaginer que le temps se gâterait dès le lendemain. J'avais passé trois jour entre orages venteux et vents humides. Trois jours et bientôt trois nuits, debout, dehors, sans bouger, sans boire (ça m'apprendra, et de toutes façons, vu ce qui tombe du ciel, l'eau, j'en ai ma claque) et sans manger!
Mathias introduisait le DVD dans le lecteur quand la pluie redoubla, à tel point que je crus qu'elle allait me plaquer au sol. Au bout de quelques secondes, il sélectionna dans le menu les sous-titres (ce naze ne connait même pas les paroles) et mit en route le live. Et voilà, c'était fait; ce pourri venait de dépuceler mon DVD tout neuf! Il dut m'entendre hurler car il tourna la tête vers moi, et avisant que je pouvais encore voir l'écran, tourna la télé de sorte qu'elle m'apparaisse de profil. Plus de son, plus d'autre image que sa mine de traitre réjouie. Je le vis augmenter le volume et, d'un geste théâtrale, mimer les effets d'une vague sonore qui déferlerait dans la pièce. Il se vautra ensuite dans un fauteuil en cuir blanc, déplaça une table basse pour caler ses pieds, et se laissa aller contre le dossier, en me piquant l'exclusivité de mon concert. J'avais presque envie de pleurer, ma rage soudainement remplacée par un immense désespoir. Comment pouvait-il me faire ça, à moi?
Mathias portait la chemise en lin blanc que nos parents lui avaient offerte à l'occasion de notre anniversaire, ouverte sur son cou délicat que j'aurais dans l'instant présent volontiers arraché avec les ongles.
Il y eut un souffle de vent, glacé, et je refermai mes bras contre mes flancs pour tenter de me réchauffer. Mon frère se désintéressa de la télé pour me regarder un instant, puis sembla oublier mon existence. Je voyais pourtant au rictus gravé sur son visage qu'il n'allait pas tarder à trouver un nouveau moyen de me torturer.
Moins de cinq minutes après (au nez; ma montre a été noyée par ma manche), il se leva et quitta la pièce. Je pouvais suivre son cheminement dans la maison grâce aux lumières qu'il allumait et éteignait successivement en traversant chaque pièce. Entrée... Escaliers... Couloir du premier... Chambre d'amis... Couloir encore... Escaliers... Entrée... Il fit son apparition dans le salon avec le ventilateur de la chambre d'amis entre les pattes, qu'il posa à la place d'un vase en verre sur le guéridon. Il le brancha et retourna s'affaler à sa place, s'éventant avec sa main, ses longues boucles brunes balayées doucement par le souffle du ventilo.
Je trépignais de rage dans ma flaque (une flaque? Que dis-je! C'est une mare! Un océan!). Le salop! La demi-heure qui suivit fut un véritable torture. En plus du ventilo, Mathias était allé chercher mon drapeau de l'Anarchie (la version géante) et s'en était drapé comme dans une couverture, pour se protéger de l'air frais (je venais alors -grossière erreur-, d'essorer ma veste). Puis il s'était emparé du dernier paquet de céréales, et lui qui avait horreur de grignoter entre les repas, l'avait entièrement vidé.
A vingt heures, il interrompit le concert pour zapper sur la météo, et fit pivoter l'écran vers moi. Je détournai la tête, refusant de lui donner satisfaction en entrant dans son petit jeu sadique. Du coin de l'œil, il me sembla pourtant distinguer une alerte orange sur la région. La poisse. Foutues vacances! L'information me fut confirmée par l'air réjoui de ce faux frère de Mathias qui s'empressa de taper au carreau avant de me montrer le ciel de son index droit, le pouce gauche levé. Et foutu traitre.
Le reste de la soirée se déroula dans cette ambiance... particulière. Mathias avait fini par retourner se gaver de Nirvana, la lumière éteinte, pour se donner l'illusion d'être dans la salle de concert. C'était moi qui regardait la télé dans le noir, d'habitude. Lui trouvait que cela faisait de mal aux yeux. C'est grâce aux reflets bleutés jetés par la télé sur son visage poupin que je me rendis compte vers une heure du matin qu'il s'était endormi. Sa tête avait basculé sur son épaule, et il respirait lentement, dormant comme un enfant. Rien d'attendrissant dans ce tableau. Je savais que derrière ce visage d'ange se cachait le pire des démons. Ma face sombre. Mon jumeau démoniaque...
L'aube finit par pointer son nez dans le ciel gris. Il y avait une éclaircie, et heureusement, sinon je n'aurais jamais vu que le jour était en train de se lever.
Avec les matines, sonnait l'heure de ma revanche (c'est beau, dit comme ça, non? En plus, les matines, c'est plutôt vers quatre heures du matin, mais là ça faisait bien, et en plus, ça renvoyait à la chanson, là, avec les frères Jacques...) Je ramassai une pleine poignée de boue à mes pieds, et m'avançai en direction de la baie vitrée, la démarche un peu raide, rapport à mes trois jours passés sans bouger. A tâtons, je trouvais la poignée.
Mathias allait avoir un réveil à ma sauce...
En n°3, ex aequo Dol' avec - Spoiler:
Le ciel est noir et menaçant, un éclair transperce les sombres nuages, le tonnerre gronde, la pluie commence à tomber : c’est mon dernier jour. Je garde les yeux rivés sur la voûte céleste, si sombre. Les étoiles, d’habitude apparentes, sont masquées par la nébulosité. Une brise légère vient me couvrir alors que l’eau me fait déjà une seconde peau. Je la regarde ruisseler sur mes bras nus, et un frisson glacé me parcourt. J’avance lentement, au gré du vent et du rythme de mes pas légers. Ferai-je mieux fait de me sentir triste ? De m’apitoyer sur mon sort déjà bouclé ? A quoi bon ? Pas même la plus petite perle, la plus petite larme ne vient ne serait-ce qu’effleurer mon visage. Mes paupières se ferment brusquement lorsqu’un éclair déchire à nouveau le ciel, créant une vague de lumière qui m’éblouit. La pluie martèle maintenant le sol du square avec force et moi, je reste là, pantelante, un demi-sourire figé sur le visage. Je me mets à avancer, d’une démarche mécanique, jusqu’à la balançoire. Je passe lentement la main dessus, essayant vainement d’en enlever une couche d’eau. Résignée, je m’assieds, le regard dans le vide, me balançant de plus en plus haut, aidée par le vent. Les chaines grincent, la planche en bois gémit sous la poussée de mon poids, mes cheveux volètent dans la brise, et moi, dans tout ça, je ris. Un rire cristallin, qui dure longtemps et qui se répercute, qui se répand à travers la forêt. Des oiseaux s’envolent, j’ai tellement envie de les suivre. Etre libre ! Enfin ! Echapper à ce qui nous déplaît ! Mais la perspective de mourir dans peu de temps me déplait elle ? Déjà seize ans que je vis… Seize ans. De hauts et de bas. De pleurs. De joies passagères. Vite finies. Une enfance sans parents. Solitaire. J’ai comme un choc dans la poitrine. J’ai l’impression qu’à la simple évocation de mes parents, mon cœur s’est serré, comme écrasé entre mes côtes. Mes pieds foulent le sol, et l’instant d’après, ils battent les airs. L’eau rend mes habits lourds, et lorsqu’ils se plaquent contre ma peau, le touché des étoffes froides et mouillées me fait frissonner. Je veux rire, mais seul un son rauque passe la barrière épaisse de mes lèvres. Oh, bien sur, je veux laisser éclater un rire emplit de sarcasme, de douleur, certes, mais surtout d’impatience. A nouveau, je me lève, cherchant un moyen quelconque de vaincre l’ennui de cette attente interminable qui m’étreint. L’attente de la fin. De la mort. De ma mort. Celle des autres ? Qu’importe. Les autres ne sont pas moi. Et je ne suis pas les autres. Je n’ai que faire de leur attente, de leur sort. Et eux, en ont-ils quelque chose à faire, du mien ? Depuis longtemps déjà, j’ai cessé de m’intéresser aux autres, depuis que ceux à qui je tenais m’ont été enlevés, les gens que j’aimais. Je nous vois encore, gamins, allongés dans l’herbe verdoyante qui ondulait. Les regards rivés vers le ciel, à voir les oiseaux, chercher des formes dans les nuages. De temps en temps, on descendait à la rivière, essayant d’attraper les poissons et s’éclaboussant. Nos éclats de rire résonnaient longuement dans les parois creuses de la grotte qui nous entourait. Mais là, ces éclats de rire résonnent douloureusement dans les parois creuses de mon cœur, désormais vide. Je veux pleurer, mais pas une seule larme ne souhaite franchir la barrière de mes cils, où va donc le monde, si mon propre corps ne m’obéit déjà plus, depuis longtemps alors ? Ce corps, qui n’est maintenant plus qu’une enveloppe vide m’a guidée sur le chemin de mon enfance, et sous mes yeux s’étend un parc. Etrangement, je me mets à sautiller, et les rares passants me regardent avec des yeux qui en disent long. J’hausse les épaules, indifférente. Je passe le portique avec la même légèreté. La pluie cesse peu à peu, l’herbe est plus verte que jamais, et les arbres, de leurs hautes et belles branches feuillues semblent caresser le ciel. L’eau des lacs est pure, fraiche, limpide. A mon habitude, je sors une paire d’écouteurs et la musique qui inonde mes tympans me décrispe la mâchoire en un léger sourire. Et je marche, fermant parfois les yeux pour mieux chanter, mieux m’y croire. Je ne m’occupe plus de rien, ni de la fin, de la mort, de la pluie qui a cessé, de la beauté du parc, de mes souvenirs d’enfance. Je ne m’occupe plus que de la musique qui m’enivre, et de la joie qui se propage difficilement dans mon corps, mais qui s’y repend tout de même. En fait, ce n’est même pas de la joie, mais une forme de liberté. Des ailes. Elles poussent. S’étendent dans mon dos. Et un frisson me parcourt. Un frisson d’extase. Un nouvel éclair déchire le ciel. Je brans un poing vers la voûte céleste et pousse un cri de victoire tandis que la voix de Tal résonne dans mon crâne. -Tout au fond de moi je n’ai plus jamais peur !
J’hurle plus que je ne chante ces paroles qui me paraissent si belle à l’instant même où elles se propagent. La pluie tombe encore plus fort et je me mets à tournoyer sur moi-même, les cheveux au vent. De l’eau ruissèle sur mon visage éclairé d’un air vainqueur. Pourtant une larme nait au coin de mes yeux, et s’épanouit sur mes joues. Elles forment des sillons brulants, brillants. Les dernières notes de la musique se font entendre, suivies par celles d’une chanson d’Avril Lavigne, Alice. Je ferme encore les yeux, et maintenant, ma voix recouvre le bruit du vent, le bruit de l’eau. « I, I'll get by I, I'll survive When the world's crashing down When I fall and hit the ground I will turn myself around Don't you try to stop me I, I won't cry » J’essuie mes larmes mais mon visage ne s’en retrouve que plus mouillé encore. Sauf que je ne pleure plus. Un éclair déchire encore les nuages. Je cours. Je sors du parc, et je cours. Je m’arrête à la lisière de la forêt, mais m’y enfonce. Je marche alors. Je passe la main sur l’écorce d’un arbre et me retourne, pour voir une dernière fois le parc. J’avance à reculons, puis me sens tomber. Je ferme les yeux, et je tombe. Je lâche un soupir, un dernier. Et, dans la mort, j’emmène un dernier sourire, épanoui.
et Raphael avec - Spoiler:
Le dernier jour. Le ciel était noir et menaçant, un éclair transperça les sombres nuages, le tonnerre gronda, la pluie commença à tomber : c'était mon dernier jour. Mon dernier jour avant que je ne me fasse exécuter en place publique. A travers les barreaux occultant un trou dans ma cellule, je regardais ce ciel si coléreux. Toutes les personnes du villages devaient être cloîtrées chez elles. Leurs esprits bien loin de ce qui allait ce passer demain. La sentence de mon exécution, prononcée lors de mon jugement était infondée. Je n'avait tué personne. Le manque de preuve avait retardé le jugement. Mais une somme grassement payée envers le tribunal, par les proches de la victime, avait précipitée ma condamnation. Ils avaient besoin d'un coupable. Pour masquer leurs méfait. J'avais vu la sœur de la victime assassiner son frère. Je le savais. La famille le savait. Mais personne ne voulais m'entendre. J'étais là lors du crime, et cela était suffisant aux yeux des juges. Amplement. A ma cheville droite traînait une lourde chaîne rouillée. Cette chaîne rassurait les gardiens de la prison : je ne pouvait pas faire plus de dix pas autour de mon lit. Enfin... La planche recouverte d'un drap qui me servait de lit. Une grande bourrasque de vent s'engouffra par le trou qui tenait place de fenêtre. Je me recroquevillai sur moi même pour faire face au froid soudain. Je n'avais sur moi qu'une simple tunique de prisonnière en toile marron. Maigre défense contre le temps d'aujourd'hui. La tête sur mes genoux, mes longs cheveux noirs traînants par terre, j'essayais de faire le point. Ma vie, jusque là, n'avais pas été extraordinaire. Je n'étais qu'une simple fille dans une famille comportant six autres garçon. Je devais aider ma mère, tous les jours, pour les tâches ménagère comme la cuisine, le lavage... Tout cela pendant que mes frères fanfaronnaient dans des tournois. Aucun membre de ma famille ne le savais, mais j'empruntais des armes, et certaines nuits je m’entraînais à manier l'épée, et m'exerçais au combat à mains nues. Me battre, même contre le vent, ou un pantin me donnait une impression de puissance. Cela compensait des tâches ingrate durement effectuées lors de la journée. Un homme passa devant ma cellule. « T'endors pas p'tite. Le clerc va passer te rendre visite. Et puis, qui sait ? Il va peut-être réduire ta peine... » Réduire ma peine ? Pour quoi ? Une condamnation à perpétuité ? Non merci. Et puis je me doutais que quelqu'un allait le payer pour qu'il n'en fasse rien. Quelques minutes plus tard, un homme plutôt âgé, habillé d'une longue robe blanche entrait dans ma cellule. Quelqu'un lui apporta une chaise et referma la porte de la prison. Il ne prononça qu'un seul mot : « Pourquoi ? » Je releva la tête. Le toisant d'un regard méprisant. Je me dis qu'il valais mieux ne pas répondre. Il ne posait pas la bonne question. Cet homme ne me demandait pas Pourquoi. Pourquoi avais-je été accusée à tors. Nous restâmes la moitié de la journée comme ça. Jusqu’à ce qu'un gardien vienne nous dire que c'était l'heure du dîner. « Voudriez-vous la revoir après ? - Non. » Le clerc passa près de moi, et s'en alla comme il était venu. Le gardien vint détacher la lourde chaîne traînant au bout de ma jambe et me pris solidement par le bras. Je ne prêtais aucune attention à la nourriture dans mon assiette. Je ne savais pas si je mangeais de la viande, avec une purée de pommes de terre infâme, ou du poison, avec du riz si collant que l'on ne pouvait l'avaler qu'en une seule bouchée. La table où j'étais assise étais vide. Autour je savais que l'on parlais de moi : « Seulement dix-huit ans... La pauvre c'est jeune pour une exécution. » Avais-je réussit à entendre. Cette personne avait raison. Je tenais à ma vie. Aussi courte et dure avait-elle été, je ne voulais pas qu'elle s'achève. Pas maintenant. Je voulais encore rire, pleurer, aimer et détester. Plus jeune, mon ambition était de me battre pour mon peuple. Comme mes frères. Maintenant, je voulais me battre pour ma survie. Une cloche sonna la fin du repas. Il ne restait rien dans mon assiette. J'avais tout avaler sans même m'en rendre comte, absorbée par mes pensée. On me conduisit dans une cellule à part. La cellule des condamnés. C'était ici que les condamnés à mort rêvaient avant de mourir. C'était dans celle-ci que je m'assoupissais. Pour la dernière fois.
Un homme se tenait derrière moi. Il était chargé de me faire avancer vers l’estrade où se déroulerait mon exécution. Il pleuvait. De petites gouttes aussi fines que des larmes. J'aimais penser que le ciel pleurait ma mort. « Nous somme réunis aujourd'hui, commença quelqu'un placé au balcon de l'hôtel de ville, pour la mise à mort de Mlle Mercy Hallower... » Je ne prêtais plus attention au discours du Maire. Mon esprit était focalisé sur la hache de mon bourreau. Lame large, effilée. Parfaite pour trancher des têtes en un seul coup. Dans mon dos, l'homme qui m'avait guidée ici empoigna mes cheveux, sortit un couteau de sa poche et les coupas. Ils tombèrent en une pluie noir à mes pieds. Il vérifia si les liens à mes poignets étaient solides, et me fit avancer. Je m’accroupis et posa ma tête sur une souche rougie et entaillée à plusieurs endroits. Ça y est. J'allais mourir. C'est ce que tous pensaient. Mais moi, j'allais tout faire pour changer ça. Le bourreau avançait. Les engrenages de mon cerveau tournaient. Le bourreau leva sa hache, l’abattit. Je m'écartai au dernier moment et l'arme se planta juste à côté de ma joue, y laissant une estafilade sanglante au passage. Me relevant le plus rapidement possible, j’assénai un coup de pied dans le ventre d'une personne voulant me retenir. Plusieurs personnes se jetèrent sur moi pour m'arrêter mais j’enchaînais feintes et esquives. Me mouvant tel un serpent, je me frayais un passage parmi les badauds abasourdis. Je courais. Aussi vite que mes jambes le permettait. Mes poignais entravés me gênaient mais je ne pouvais pas les détachés. Les rues étaient pratiquement désertes. Derrière moi j'entendais des pas de course. Un coup de feu.La balle siffla tout près de mon oreille. On m'avait manqué de peu. J’avançai jusqu’aux limites du village. Maintenant, seule une rivière me séparait de ma liberté. Je pris le temps de réfléchir. Elle n'était pas très large... Mais je ne croyais pas pouvoir sauter pas dessus. Que faire ? Les pas se rapprochaient et les coups de feu se multipliaient. Je n'avais plus le choix. Je recula et pris mon élan. Je me lança. Quand mes pieds décollèrent du sol tout sembla se passer au ralenti. Une dernière balle venais d''être tirée. Et elle m’atteignit en plein milieu du dos. Je tombais dans l'eau. La douleurs irradiait dans mon corps. Un voile recouvrait mes yeux, je ne voyait plus rien. Une main invisible m'attira à elle. La main de la Mort.
En n°4 : Enelym avec - Spoiler:
Jour de délivrance
Le ciel était noir et menaçant, un éclair transperça les sombres nuages, le tonnerre gronda, et la pluie commença à tomber: c’était mon dernier jour. J'étais assise dans mon bureau quand l'idée m'est soudain venue, comme une illumination alors que le ciel rugissait de rage et que les nuages pleuraient toutes les larmes de leurs peine. Je devais mettre une terme à tout cela. Je n'en pouvais plus de mon passé difficile et de ma vie quotidienne me tuant un peu plus chaque jour. J'écrivis une lettre à mes proches, tentant d'abréger mon message, car selon eux, j'écris toujours de trop gros romans. Puis je réfléchis au comment, les réponses m'apparurent assez rapidement, simplement. Quand j'eus un plan bien défini, je me dirigeait dehors. L'hiver approchait, la pluie était froide et l'air glacé vous coupait le souffle, mais malgré tout cela, je ne pris pas la peine de mettre mon manteau. Malgré tout, je n'avait pas froid, non, je ne ressentait rien de tout cela, car dans ma tête j'étais déjà morte, comme déconnectée du reste du monde. Alors que j'avançais en direction du pont du parc des chutes, je croisais des gens et les saluait toute souriante, pourtant je n'avait même pas conscience que je les croisait, comme je ne me souvenait plus un instant après les avoir salués... J'étais ailleurs, comme dans un mécanisme de survie s'étant mal enclenché. Quand je fut arrivé à destination, j'étais surprise, car le temps de la marche m'avait paru moins long que d'habitude. En fait, je m'y étais rendu mécaniquement, je me souvenait donc pas avoir marché jusque là. Je m'avançais alors sur le petit pont métallique, regardant la chute qui coulait dans un bruit sourd sous mes pieds. On aurait pue dire qu'elle tentait de faire compétition au tonnerre qui hurlait toujours. Mes pat résonnaient en échos sur le métal et les lieux étaient vident de toutes vies, c'est comme si on m'avait dérouler un tapis rouge pour accéder à la liberté. Mon cœur avait trop mal, ma tête était remplie de souvenir horrible, mon corps était une machine qui portait une âme déjà morte et grugé de l'intérieure. Malgré tout, à ce moment précis je n'avais pas envie de pleurer, j'allais mettre fin à la douleur et de toute façon j'avais déjà sortie toute les larmes qu'un corps peut contenir je pense. Je regardait en bas avant de m'élancer, si je ne pouvait mourir en m'écrasant sur les rochers, l'eau s'occuperait du reste. Elle étoufferait ma douleur, m'empêchant à jamais de crier, de pleurer, de souffrir. Sans m'en rendre conte, je m'étais déjà glissé de l'autre coté de la barrière me tenant après les barreaux, il me suffisait de tout lâcher et de faire un pas vers l'avant. C'est si simple mourir quand on y pense... Avant de me lancer, je me remémorais tout: les viols répétés, l'intimidation au quotidien, les menaces aux couteaux, la perte d'être cher, le délaissement et désintérêt de mes parents, plus récemment ma peine d'amour, etc. J'ai regretté chaque jour de ma vie, mais celui-ci allait faire exception, elle s'appelait pour moi: jour de délivrance. Puis certaines questions me venaient en tête. À qui j'allais manquer? Évidemment personne, je suis un poids pour tous, ils seront heureux d'apprendre ma mort. Est-ce que je pourrais rentrer chez moi et changer ma vie, me reprendre en main? Non, j'en avait plus la force, je me suis battu trop longtemps et c'était un combat perdu d'avance. Au ciel, les nuages commençait à ce dissiper laissant place à la lune. Elle était belle, fascinante, jamais je ne l'avais vue comme ça auparavant. Elle était lumière dans la noirceur, si au moins il y avait une une telle lueur d'espoir en moi, comme la pleine lune est au humains, pour moi l'espoir était quelque chose d'inaccessible. Je versais alors une larme devant tant de beauté, ma dernière larme, reflétant la lumière de la lune comme une perle. Je fit dos aux vide qui m'attentait, m'allongeas les bras et me laissa tomber, visage tout sourie, alors que j'entre-vue la personne que j'aime courir et essayer de me rattraper. Il était trop tard, c'en était finit de moi, enfin je pouvait, pour la première fois, dormir paisiblement. Les cris de mon amour, provenant du pont résonnait comme une douce berceuse à mes oreilles. J'étais rassuré de savoir que je manquerais à une personne en ce monde. Ainsi, même si il ne m'aimait pas d'amour, il m'aimait d'une amitié certaine. Adieu, je vais veiller sur toi... Je t'aime....
Certains disent que les suicidaires sont des lâches, sans connaître leur histoire, sans savoir comment on ce sent avant de commettre l'acte. On ce sent tout simplement déconnecté, agissant sans conscience. Certain vont même éclater de rire, d'autre ne montrent aucune émotion. Il est difficile d'aider une personne dépressive, car il n'y a pas toujours de signe précurseur. Les gens les entourant ont aussi tendance à s'éloigner et en avoir marre de l'état de l'autre. Souvent les dépressifs sont même très méchant avec ceux qu'ils aiment, mais il ne faut pas au contraire s'éloigner car cela peut être un élément déclencheur. Il faut se montrer fort, patient et demander de l'aide. Si la personne est laissé à elle-même, elle ne verra aucune bonne raison de rester. Il est dur de comprendre les maladies invisibles mais elles sont bien réelles. La dépression est une maladie, pas un caprice ou un besoin d'attention. Prenez-le pour dit.
Et en n°5, Fairy avec : - Spoiler:
Le ciel est noir et menaçant, un éclair transperça les sombres nuages, le tonnerre gronda, et la pluie commença à tomber: c’est mon dernier jour. La fenêtre s’ouvrit violemment à cause du vent en faisant un bruit de fracas contre le mur. Je n’ai même pas la force de la refermer, je la laisse donc ouverte ce qui laisse le froid entrer n’améliorant pas mon cas. Est-ce que le ciel ressent mon inquiétude, ma tristesse et surtout simule mes pleurs de détresse dans ces averses interminables. La peur, c’est se qui me hante en ce moment, la peur de quitter celui auquel je me suis si longuement, si intensément attachée et surtout celui qui a su me réveiller de mon sommeil glacial, qui a allumé le feu dans mon cœur de glaçon et qui l’a fait fondre pour me laisser ce bout de chair pétillant de vie. Peur, oui, j’avais peur de lui avouer mais maintenant c’est trop tard puisqu’en ce jour, je le laisserai pour toujours. Non, je lui serai arrachée, arrachée par cette maladie. Le SIDA, c’est ce virus qui s’est introduit, incrusté dans ma vie. Les médecins m’avaient donnés six mois, et il s’avère qu’ils avaient raison. Je me suis affaiblie de jour en jour, je sentais la vie me quitter au fil du temps et pourtant j’avais toujours la force de lui mentir, à lui, lui qui ne m’avait jamais menti, je me déteste réellement et après réflexion, je me dis que je mérite finalement mon sort. Aujourd’hui, je sens l’odeur de la mort qui m’avait poursuivie toute cette durée, je la sens qui rode autour de moi comme un rapace attendant de lancer l’assaut sur sa proie, aujourd’hui les six mois que le médecin m’avait donnés prennent fin, je le sais car je n’arrive plus à tenir sur mes jambes, mon corps est las de combattre et aujourd’hui, il a décidé de céder. Quelqu’un toque à la porte et je ne me demande pas qui ça peut être puisque je sais que c’est lui, il est venu me rendre visite comme il fait chaque jour à cette heure. Je me lève et énormément de peine pour me diriger vers la porte, heureusement que j’habite dans un studio, je n’aurais pas eu la force de traverser un long couloir. Avec tout autant de peine, je tends le bras pour tourner la poignée et lui ouvrir la porte. A peine eut-il le temps de la traverser que je lui tombe dans les bras, vidée de toutes mes forces ayant utilisé ce qui m’en restait dans mon précédent effort. Il me rattrape de justesse, dieu que j’aime être dans ses bras, pourquoi la vie va-t-elle m’en priver ? Il me regarde avec son sourire si chaleureux qui réchauffe quelque peu ma peau gelée. « Tu devrais te ménager un peu, dit-il doucement Hm, répondis-je d’une voix presque inaudible » Il me repose sur mon lit comme une poupée de porcelaine et m’allonge en faisant très attention « Je commence à m’inquiéter, ta santé ne s’améliore pas, tu es sure que ce n’est que de la grippe ? me demanda-t-il en me lançant un regard comme s’il m’incitait à dire quelque chose » Je lui souris faiblement en guise de réponse, comment trouve-je encore la force de lui mentir, non, cette fois-ci, je dois me résigner à lui dire la vérité, ce jour-ci, je ne peux indéfiniment pas lui mentir. Mais comment pourrais-je lui dire, comment pourrais-je lui annoncer qu’aujourd’hui est le dernier, que demain, je ne serai plus à ces cotés où plutôt qu’il ne pourra être aux miens. Il regarde la fenêtre ouverte avec un air étonné. « Qu’est-ce qui t’as pris d’ouvrir la fenêtre par un temps pareil ?me demanda-t-il » Je ne lui répondis pas une nouvelle fois me contentant de prendre une mine désolée, je frissonnai sentant le froid glacial de cette journée me transpercer la peau jusqu’aux os. Il me couvrit mieux et se leva pour fermer la source du froid. Devant la fenêtre, les faibles rayons de soleil qui pouvaient traverser le rideau épais de nuages gris éclairèrent son visage angélique, ses deux saphirs brillaient au contact des filets de lumière, ses cheveux d’ébènes soyeux jouaient avec le vent. D’un geste gracieux de sa main, il referma la fenêtre et la chaleur remplaça progressivement le froid. Il resta là un instant, à regarder les cordes de pluie tomber alors que moi j’étais en pleine admiration devant cet homme si parfait, je m’extasiais sur lui. C’est alors que ma maladie me sortit une nouvelle fois du bonheur, je commençai à tousser et à trembler violemment. Le moment était-il venu ?Je m’effondrai sur mon lit en crachant du sang. Il vint rapidement me rejoindre en me serrant la main et en adoptant ce sourire toujours aussi chaleureux, seulement cette fois, il y avait comme une pointe de tristesse. Je le regardai avec un air interrogateur mais au fond, je crois avoir compris ce qu’il veut dire. Allais-je continuer à lui mentir jusqu’à le quitter sans explication ? Mais si je lui disais, comment serait sa réaction ? Me repousserait-il ? Me priverait-il de son sourire avant que je ne le quitte ? Et pire, me prendrait-il pour ces filles qui se vendent dans les rues pour quelques sous ? Certainement oui, car c’est tout ce que je suis, du moins, ce que j’étais, ce que la vie m’a obligé de faire, pour qu’en fin cette vie même me soit arrachée par ce métier. Mais avais-je le choix ? Pouvais-je vivre sans parents, sans argent dans les cartiers les plus mal fréquentés de la ville ? Non, je ne pouvais rien faire, abandonnée à la rue alors que je n’avais que sept ans, une boite m’avait recueillie ou plutôt repêchée, au moins j’avais de quoi manger, c’est ce que je me disais à l’époque mais dès que mon corps se développa assez, cette bouée de sauvetage se transforma en un véritable cauchemar auquel je préfère largement de mourir de faim. Des machines à satisfaction, voilà ce que nous étions, des machines pour satisfaire des chiens galeux surexcités et en besoin. Ils disaient que c’était normal et que nous ne faisions que payer nos dettes, après tous, ils nous avaient sauvées de la mort et nourries et logées pendant des années mais si je savais ce qui m’attendais, je me serais donnée la mort moi-même. Je fus vendue, utilisée pour une nuit et revendue encore une fois pour la suivante et vu que la boite ne nous procurait aucune protection, il était prévisible d’attraper ce maudit virus, ce qui m’arriva et à quelques autres filles. Peu à peu, nous sommes devenues incapables de travailler, donc inutiles. Mon tout premier cauchemar se répéta, je fus jetée à la rue et laissée pour morte mais ce qui me semblait être un nouveau cauchemar fur le seul rayons de soleil qui vint éclairer ma sombre existence, ce rayon c’était lui. Je fus repêchée une deuxième fois mais cette fois-ci j’étais réellement recueillie dans un foyer. Sa gentillesse me fit rapidement tomber amoureuse de lui mais je n’eus jamais la force de lui avouer ma véritable maladie, il valait mieux que ma vie précédente reste dans l’obscurité comme elle l’a toujours été. Je lui ai mentis et j’ai toujours trouvé la force de le faire, mentir me semblait plus facile que la vérité mais aujourd’hui, je ne pourrai plus continuer, je dois définitivement lui avouer et me résoudre à accepter l’injustice de la vie, et le sort de la mort. Je le regardai longuement et me noyai dans l’océan de ses yeux, la chaleur de son sourire, la douceur de sa main autour de la mienne. « Je…suis désolée, dis-je doucement » Il resta silencieux en gardant toujours la même expression comme s’il n’avait rien entendu. « …de t’avoir menti tout ce temps » Mais encore une fois, je n’eus aucune réaction, aucune réponse. « Tu dois savoir, parce que si je ne te le dis pas maintenant, je ne le dirai jamais. J’espère juste que tu ne me priveras pas de ton sourire après ça. Avant que tu ne me rencontre j’étais une pro- m’arrêtai-je en sentant une pression sur mes lèvres » Je me ressaisis un instant pour reprendre un instant mes esprits, ses lèvres, ce sont ses lèvres qu’il avait mis sur les miennes, est-il en train de ? Un rêve, oui c’est un rêve. Il ne peut pas être en train de m’embrasser, moi. Pourtant cette sensation, c’est bel et bien réel. Il se détache de moi en reprenant sa précédente expression. « Tu n’es pas besoin de le dire, tu n’es pas obligée, et je sais que tu n’as pas envie alors ne le dis pas. Ce que tu veux me dire, je le sais déjà mais je t’ai toujours traitée comme si je ne savais rien parce que je sais qu’à un moment ou un autre tu te sentirais mal à l’aise. Je ne t’ai pas privé de ce sourire tous ce temps, alors je ne t’en priverai pas maintenant, surtout pas maintenant, me dit-il chaleureusement » Je commençai à pleurer comme je ne l’avais pas fait depuis que j’avais réalisé que ma vie n’avait plus aucun sens. « Je suis désolée…merci…de ne pas me priver … de ton sourire, dis-je dans un dernier soupir » C’était ce que j’ai toujours voulu, fermer les yeux sur son sourire. Il me prit dans ses bras en me chuchotant : « Ne sois pas triste, même si tu pars, pour moi, tu seras toujours présente, dans mon cœur, me chuchota-t-il » Mon visage fable fur ornée d’un faible sourire paisible, mes paupières s’alourdirent, mon corps devint inerte et je fus plongée dans le noir.
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| | | Jikkyo
Spécialité : Scénario Messages : 127 Date d'inscription : 19/01/2013
| Sujet: Re: Nouvelle Ven 15 Mar 2013 - 21:26 | |
| Bonjour à tous ! Étant donné que le dernier event pour scénariste vient de se clore, un nouveau prend sa place ou plutôt reprend vu que vous l'aurez compris l'event Nouvelle reprend du service ! Les règles sont simples : Écrire une nouvelle devant contenir entre 1000 et 3000 mots et intégrer en son sein la phrase suivante : " Quand il se réveilla, le dinosaure était encore là." Vous avez un mois, c'est à dire jusqu'au 15 avril. Pour vous inscrire postez à la suite ! - sebast20 - slashing death - Twenty
Dernière édition par Jikkyo le Dim 14 Avr 2013 - 9:54, édité 5 fois | |
| | | sebast20
Spécialité : Scénario Messages : 215 Date d'inscription : 19/01/2013
| Sujet: Re: Nouvelle Ven 15 Mar 2013 - 21:29 | |
| Yeah !
Je suis de la partie ! Un dinosaure *.* Ca me rappelle le petit dinosaure quand j'étais marmot :3 | |
| | | slashing death
Spécialité : Dessin & Scénario Messages : 146 Date d'inscription : 20/01/2013
| Sujet: Re: Nouvelle Mar 19 Mar 2013 - 15:33 | |
| je participe aussi!(en espérant ne pas ré-écrire un monstre littéraire comme la dernière fois^^')
dinosaure...pourquoi pas!
ps: pour la phrase, on peut la remixer un peu tant que l'essentiel y est?(genre, remplacer réveiller par un synonyme ou des ptite modif dans le genre)juste pour être sur quoi^^ | |
| | | Jikkyo
Spécialité : Scénario Messages : 127 Date d'inscription : 19/01/2013
| Sujet: Re: Nouvelle Mar 19 Mar 2013 - 18:55 | |
| Il est bien évidemment impossible de remixer la phrase ! C'est juste un peu le but de l'event de réussir a la caser ^^
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| | | Kurayami
Spécialité : Dessin & Scénario Messages : 172 Date d'inscription : 21/01/2013
| Sujet: Re: Nouvelle Lun 8 Avr 2013 - 18:08 | |
| Mes chers citoyens de Draw (Houlà ça fait très sérieux... uu')
Je dois vous signaler qu'il ne reste plus que 7 jours ! avant la fin de l'events !
Je vous prierez de bien vouloir ne pas les rendre en retard, sous peine de sanction et de les envoyer à Jikkyo Le plus rapidement possible !
Merci à tous, votre Equipe favorite ! | |
| | | Jikkyo
Spécialité : Scénario Messages : 127 Date d'inscription : 19/01/2013
| Sujet: Re: Nouvelle Jeu 18 Avr 2013 - 15:57 | |
| Yosh ! Tous les textes ayant été rendu, les votes pour l'event nouvelle peuvent maintenant commencer ! Vous avez deux semaines pour rendre vos votes à moi-même, c'est à dire jusqu'au 2mai. Afin que les votes soient justes et équilibrés, nous vous demanderons de remplir la grille de note ci-dessous. Je rappelle que les consignes données étaient très précises. En effet, le texte devait : - contenir entre 1000 et 3000 mots- intégrer en son sein la phrase suivante : "Quand il se réveilla, le dinosaure était encore là."Grille de notation, à retourner par mp à Jikkyo : - Spoiler:
Numéro du texte:
Respect des consignes : /2 Qualité du texte (syntaxe, orthographe, etc): /3 Appréciation personnelle : /2 Originalité : /3
Total: /10
Sans plus attendre, voilà les textes! Texte n°1: - Spoiler:
Les années passent, mais les souvenirs restent comme beaucoup de gens semble le penser. Pourtant ce n’est pas toujours le cas, après tout comment pouvons-nous, nous ce souvenir de ces tous petits rien qui font le quotidien. De la bonne odeur qui s’échappe de la cuisine, alors que l’on a encore le nez enfouit sous la couverture, de la chansonnette du beurre mit à froid dans la poêle brûlante, tandis que votre mère sifflait un petit air tranquille, d’un coup de téléphone qui stoppe d’un coup toute cette douce cacophonie et qui vous sommes de sortir de ce cocon douillet pour aller répondre. Tout ceci n’est autre que la vie, des petits choses qui ne marque pas spécialement les gens, mais qui pourtant font le quotidien et que même sans le remarquer créer notre futur. Mais bien entendu dans tout ceci il y a tout de même des choses plus importantes, comme une fête d’anniversaire, des amis, un premier baiser, un amour fugace et encore temps d’autre. Où seul le dit concerné pourra choisir de vouloir s’en remémorer ou non, laissant bien entendu fort souvent les peines et les douleurs de côté pour décider d’avancer dans la vie et de devenir quelqu’un de bien, enfin essayé serait le meilleur des termes.
Prenons par exemple une petite fille et un petit garçon et nommé les ont Adam et Ève, pour ceux qui reconnaisse la petite allusion ce n’en est pas tellement une. Disons que ces deux enfants vivent dans la même ville, dans le même quartier et disons même qu’ils sont voisins et que par un malencontreux hasard les deux enfants ne se sont jamais rencontré. Chacun d’entre eux, ont leur propre histoire, avec les pleurs et les rires et qu’ils vivent la petite vie parfaite et stéréotypé d’un enfant.
Eve serait ce que l’on appelle une enfant calme et tranquille, jouant parfois avec les amies de son âge. Pensant au prince charmant et au conte de fées, se déguisant de somptueuses robes roses pour continuer dans les classiques. C’est une petite vie paisible où le prince charmant n’existe uniquement pour donner une image simplette et basique de l’amour, cherchant à faire croire que la vie est simple et sans soucis. Les jeux sont simple et bon enfant bien entendu, ne cherchant rien d’autre qu’à divertir la petite fille.
Adam lui en revanche serait un enfant nerveux et surexcité, prêt à faire les quatre cents coups pour faire tourner chèvre ses parents. N’hésitant à faire du sport avec ces amis, à ce rouler dans la boue et lorsque le temps et pluvieux jouer seul dans sa chambre avec ces figurines, représentant le plus souvent des animaux imaginaire et il y avait même des dinosaures. Bien entendu dans tous ces jeux il n’y a pas d’histoire d’amour, seulement celle du bien et du mal, comme lorsqu’il joue avec ses camarades aux gendarmes et aux voleurs. Mais dans tous les cas ces jeux ne cherchent qu’à divertir le petit garçon.
Le temps passe et les jeux de ces deux enfants évoluent petit à petit, disons même qu’un jour les deux enfants se retrouvent dans la même école, leur vision du monde change au fil du temps. Tous deux rencontres de nouveaux amis et il se rencontre. Il apprenne que l’un était le voisin de l’autre, disons même que même du jour au lendemain les deux enfants, qui ne sont plus tellement des enfants, mais plutôt des adolescents deviennent des amis inséparables. Ils commençaient à jouer ensemble, des jeux sans aucune importance. Ils se racontaient leurs petits secret, les choses qui les avaient marqué dans la vie, de leurs rêves, leurs espoirs, leur craintes.
Les étés se fanent et les hivers fleurissent et Adam et Ève ont cessé de ce mentir, à propos de leurs sentiments qui sont bien plus qu’une simple amitié qu’elle soit. L’amour. Tous les deux ont commencé à apprendre ce mot, ils ont oublié leur préjugés sur ce mot, oublier les rires et les joies et ils ont commencé à apprendre d’autres mots qui accompagne l’amour, comme la jalousie. Des mots qu’ils n’auraient préféré ne jamais connaître et qui font pourtant partie de ce que l’on appel de l’amour. Un amour qui était encore pur et chaste, un pacte fait encore par des enfants et dont la signature c’était fait un par un simple baiser chaud et humide entre ces deux enfants rougissant de gêne et pourtant totalement heureux et euphorique.
Petit à petit les deux approchent de l’âge adulte et leur amour devient plus fort et le temps du premier baiser est bien dépassé et tout naturellement chacun d’entre eux veut passer à la vitesse supérieure. Ils étaient un peu gauches dans les bras de l’autre, n’hésitant pas à rire de la situation qui pouvait paraître loufoque, mais il était prêt pour sauter le pas et de passer une nouvelle à une première chose, la première caresse, les premiers soupires de plaisir, leurs toutes premières grandes fois comme on dit bien souvent. Pour finalement s’endormir dans les bras de celui qu’on aime.
Quand il se réveilla, le dinosaure était encore là. Le petit jouet d’Adam qui traîner sur une armoire poussiéreuse le regardait comme s’il y avait une certaine mélancolie dans ses yeux. Il donnait l’impression que le petit garçon devait se souvenir d’une chose importante et que les souvenirs de son passés ne devait pas être détruits, qu’ils ne devaient pas disparaître ni être enfermé au fond d’un placard. Mais exposé à la vue de tous, afin de raconter son histoire, aussi triste qu’elle puisse être, car c’était cette histoire qui nous créer, qui façonnait notre présent et qui conseillera dans notre avenir. Ce petit dinosaure lui disait aussi qu’il devait prendre soin du moment présent et le chérir tout autant, tout comme il lui disait de se rappeler du bien et du mal. De son passé et des jeux qui lui avait appris que le bien était toujours récompenser, tandis que le mal le détruirait.
Fort de son amour, Adam avait décidé ce matin-là de devenir un homme bien, pour lui et pour les siens, marquant son passage vers l’âge adulte avec une preuve d’amour et remerciant son passé grâce à un simple souvenait d’enfance. Le bonheur qu’il vivait avec Eve lové dans ses bras n’était donc pas un rêve, mais la réalité, aussi simple soit telle, triste ou heureuse il comprit ce jour-là qu’il devait chérir la vie.
Texte n°2: - Spoiler:
Petit à petit il ouvrit les paupières, millimètres par millimètres il percevait la lumière du jour. Une lumière entre le jaune et le orange, très jolie qui fit battre son cœur de petit garçon. De la verdure commençait à se montrer, des chemins de terre parsemés d’empreintes de toute tailles, de la taille d’un poulet à celui d’un éléphant et même encore plus grand que ça. Ses oreilles analysèrent le bruit environnant : des cris, des hurlements, des beuglements, tout cela lui disait quelque chose mais il ne s’en souvenait plus. Son nez ne reconnaissait pas ces odeurs qui l’entouraient : un parfum de fleur totalement inconnu, une odeur atroce voir répugnante et encore plein d’autres mais il n’arrivait pas à les cerner. Il avait atterri dans un monde fantastique ! Il respira à plein poumon et fit son premier pas d’enfant dans ce monde qui l’excitait. Quand il vit les arbres verts, les volcans et mêmes les petites et grosses bêtes, il savait où il se trouvait… Au paradis ! Le petit garçon ne put s’empêcher de courir vers deux animaux qui faisaient étrangement sa taille : un tricératops et un diplodocus. Les deux dinosaures n’avaient pas l’air menaçant, car ils eurent un sourire et s’approchèrent de lui.
« Tu as de la chance on s’apprêtait à jouer à cache-cache, lui lança le tricératops bleu avec des cornes jaunes.
-Ton père a été encore en retard c’est ça ? demanda le petit « long cou » aux écailles vertes foncées.
-Il s’est perdu et il ne voulait pas demander son chemin, répondit l’enfant découragé.
-Ne lui en veut pas trop, il a toujours été comme ça, lança une voix réconfortante. »
Le petit garçon se retourna et vit avec surprise une personne qu’il connaissait très bien. Elle avait quatre pattes et des piques sur le dos, c’était la maman de son ami qui était en train de jouer au loup avec d’autres enfants. Elle leur fit un sourire maternel et les ordonna aussitôt de se rendre avec les autres pendant que les adultes discutaient de choses plus… adultes. Les trois petits regardèrent la maman « queue à pointe » se diriger vers un dangereux dinosaure bipède avec une mâchoire pleine de dents, c’était un « Dent Tranchant », un couple de long cou, un couple de prédateur bipède ancêtre des oiseaux… des vélociraptors. Il était facile de continuer mais le petit garçon et ses amis n’avaient pas du tout la moindre envie de faire la liste de tout ce joli monde. Le garçon abandonna ses copains le temps de quelques minutes pour poser son paquet feuillu sur un rocher où tout un tas de choses se trouvaient : des poissons, des morceaux de viandes, des cailloux, des pierres précieuses. Il allait être content le copain, pensa le bambin. Il rejoignit le groupe d’enfants, mais avant ça il jeta un dernier regard émerveillé autour de lui. Pas loin d’ici il y avait un lac d’une lumière bleue brillante, attirante, resplendissante, qui l’absorbait vers un autre monde sous-marin. Il pouvait voir une montagne en pic juste derrière cette étendue d’eau. Il tourna son regard vers la droite et perçut des choses étranges. Elles étaient rondes, de couleurs différentes et flottaient dans les airs. Il ne put s’empêcher de sursauter quand l’un des enfants, un « queue à pointe » exactement fit exploser cette chose à l’aide de ses piques provoquant l’hilarité générale de la troupe de joyeux bambins. Soudain une jolie herbivore aux écailles vertes pâles s’approcha du garçon, c’était une « Grande bouche », un Saurolophus plus exactement, un animal bipède. Elle lui fit un grand sourire et dit d’une voix gourmande :
« On va bientôt manger le gâteau, tu as de la chance d’être arrivé à temps. »
Elle lui montra une montagne de nourriture : insectes de toutes les couleurs, herbes, fruits, poissons, viande etc… Sur ce « gâteau » se trouvait des mini-feu qui n’attendaient juste d’être soufflé pour disparaître en faisant le bonheur de tous les enfants et surtout de l’invité d’honneur de la fête. Et bien entendu dévorer ce succulent gâteau sans rien laisser aux adultes.
Le garçon était encore tout émerveillé, son rêve, son loisir, ses animaux préférés, tout était réuni en un seul endroit et cela provoquait en lui en agréable sentiment d’euphorie, de joie, de paix… Tout cela pouvait-il être réel ? Il ne le savait pas et il ne s’en posait même pas la question. L’heure du cache-cache était venue et c’était au roi de la fête de trouver tout ses invités. Le petit garçon, encore le cœur léger, s’amusa à trouver la meilleure cachette mais il avait les jambes un peu lourde, on dirait que tout cela l’avait épuisé. Fallait bien avouer qu’allait faire une balade en vélo d’une vingtaine de kilomètres avec ses parents était particulièrement épuisante pour un bambin de sept ans. Il tendit l’oreille et entendit « quatre vingt dix ». Il était déjà au bout ! Et le garçon n’avait toujours pas trouvé une cachette potable. Il balaya les fantastiques alentours et trouva enfin une cachette impénétrable. Un trou dans un arbre ! Il suffisait juste de mettre un camouflage et il serait indétectable. Il se voyait déjà dans sa grande naïveté le Roi du Cache-cache. Et ce fut avec un sourire qu’il pénétra dans la cachette. Juste avant de mettre un quelque chose pour le couvrir il vit un dinosaure qui le regardait avec malice, lui signalant par un simple regard que la partie commençait. Le petit garçon, pour ne pas se faire remarquer, tendit le pouce en guise de remerciement et se cacha. Plongé dans le noir il ne vit pas venir la fermeture, très doucement, de ses paupières.
Plus tard, beaucoup plus tard ou beaucoup plus tôt qu’il n’eut espéré, il fut retrouvé. Il entendit des paroles et des rires. Lorsqu’il se réveilla, le dinosaure était encore là. Il avait un sourire goguenard. Il l’avait vendu le traitre ! Mais une rapide explication et tout était résolut. Il avait été le dernier à être trouvé et sans les informations du dinosaure il serait encore dans le mur en train de roupiller. Comment ça un mur ? Ce n’était pas un arbre ? Les enfants rirent de plus belle et lui montrèrent le mur blanc où il y avait un petit trou, suffisamment grand pour qu’un enfant passe. Il jeta un rapide coup d’œil et remarqua que les enfants avaient des costumes de dinosaure, que l’endroit où il se trouvait était simplement une maison normale mais qui avait comme paysage les fameux arbres palmiers, les chemins de terres avec tout plein d’empreintes de dinosaures, le joli lac, la montagne en pic et les volcans. Le gâteau d’insectes, de feuilles, de fruits, de poissons et de viande était juste un gâteau aux trois chocolats… Miam ! Il avait eu peur de manger les insectes. Les choses qui flottaient dans les airs était juste de simple ballons. Les cadeaux qui étaient sur le rocher, maintenant devenu une belle table blanche, étaient transformés en cadeaux normales. Plus de feuillages, de poissons, de viandes, de cailloux. Par contre ce qui était marrant c’était les adultes qui étaient, eux aussi, déguisé en dinosaures. Ah oui ! Le thème c’était les dinosaures ! Il s’en souvenait maintenant mais il n’y repensa plus, car on l’appelait pour manger le super gâteau au chocolat ! Par contre il vérifia quand même qu’il n’y ait pas d’insectes, on ne savait jamais…
Plus tard en rentrant de la fête, le ventre plein, les yeux un peu fatigué et le cœur léger et joyeux, il raconta à son père son aventure dans le monde du « Petit Dinosaure », son dessin animé préféré.
« Je te jure papa que j’aurais même pu voir Petit Pied, Céra, Petri, Becky et Pointu ! s’exclama le garçon. »
Son père plia ses genoux pour se mettre à la taille de son fils totalement excité et sur de ses propos. Il eut un sourire et regarda droit dans les yeux son garçon, il se voyait en lui étant gamin et ne voulait absolument pas briser les rêves de son fils, même infantile, c’était cela la source de la vie et il ne voulait pas devenir comme son père, une personne qui détruisait les rêves des autres. Le père frotta la tête blonde de son fiston et dit :
« Si tu le dis c’est que c’est vrai.
-Mais papa, personne ne veut me croire ! ajouta le garçon un peu triste.
-Et c’est justement ça qui te rend spécial ! Tu arrives à imaginer ce que les autres sont incapables de voir. Mon fils, plus tard tu seras un rêveur. »
Le garçon eut un sourire et attrapa la main de son père, son héros, son idole, un model de tolérance. Et il ne se rendra compte que bien plus tard que son paternel avait utilisé le mot « imaginer » plutôt que « voir » et comprit ce qu’il voulait dire par là. Hier il était un gosse soucieux de rien et qui était un rêveur. Aujourd’hui il était un jeune homme avec quelques petits soucis mais toujours un incroyable rêveur. Et demain ? Il n’arrivait pas à se l’imaginer.
Il ne voyait pas la vie comment elle était. Il se l’imaginait, transformant de banales choses en des trucs fantastiques. Rêver c’était quand même bien pratique, même s’il était mal vu par les autres. « Il a abandonné la réalité. » disaient-ils. « Non du tout, je vois juste ce que vous êtes incapable de voir, et je vous plains, vraiment. » leur répondait-il avec le sourire. Rêver est un verbe essentiel à l’être humain, avec ce simple mot on peut inventer tout un monde et bon nombre de personne l’ont prouvé : Tolkien, Rowling, Michael Ende et encore beaucoup de personnes. Alors rêvez les amis, la vie est fantastique en elle-même mais ajouter une pincée d’imagination et de rêve ne peut pas faire de mal.
Texte n°3: - Spoiler:
Son crayon bien en main, Peter, 6ans, à les yeux rivés sur sa feuille. Il n'entends rien de ce qu'il l'entoure, juste le bruit feutré de la mine grattant le papier. Ses traits défilent, sans réellement prendre de forme concrète. A cet âge, il est encore difficile de réaliser quelque chose de vraiment ressemblant à la réalité, pour les adultes en tout cas. Mais Peter s'en fiche. Tant qu'il remplit les pages de son carnet et qu'il y prend du plaisir. Sa maman n'est pas du même avis, trouvant que son petit garçon adoré ne sort pas assez. Il n'a pas de copains avec qui jouer dehors, avec qui se battre ou à qui montrer les nouveaux jouets qu'il a acquis. Et, d'ailleurs, Peter n'aime pas les jouets. Il les trouve inutile, sans vie. Bien sûr, comme tout les garçons de son âge, il a essayé de les faire vivre en inventant des histoires. Mais cela n'est pas assez marrant. Le petit bonhomme se lasse très vite d'un jouet qui ne peut pas articuler autant qu'il le voudrait, qui s'use ou se casse au bout d'un certain temps. Si bien que, dans un coin de sa chambre sont entassés tout les pauvres jouets. Délaissés au bout de quelques jours, ils n'attendent que de reprendre leur rôle principal mais sont à la place recouvert de poussière. Les murs de la chambre du petit Pete', eux, sont par contre décorés. Des bouts de feuilles partout, scotchés les unes aux autres, sur lesquelles ont peut voir tout un tas de dessin différents.
Personne ne comprends Peter. Plus jeune, il avait tenté d'expliquer ce qu'il voyait à ses camarades d'école, mais tout le monde s'était moqué de lui. Ce fut très dur pour Pete'. Lui qui pensait pouvoir impressionner ses copains en leur montrant quelque chose qu'ils n'avaient jamais vu. Mais aucun d'eux n'a été capable de voir un de ses dessin prendre vie. Ils étaient pourtant bien là ! Peter en était sûr, il les voyait comme il voyait ses camarades. Il finit finalement par laisser tomber, se disant que ses copains d'école n'étaient pas capable de les voir parce qu'ils étaient trop stupide et trop méchant. Le dessinateur en herbe se réfugia alors dans sa chambre, parlant et rigolant tout seul. Oh, ses dessins n'étaient pas capable de parler, mais Peter les comprenait très bien, et c'étaient de très bon amis. Sa maman passait parfois sa tête par la porte de sa chambre, fronçant les sourcils et s'apprêtant à sortir une phrase qu'elle avait maintenant l'habitude de dire : « Pete, mon chéri. Ils n'existent pas, tout ça c'est dans ta tête. Et il va falloir arrêter tout ça, sinon tu deviendras fou... » Que répondre à ça ? Comment un garçon de 6ans est censé réagir à ce genre de phrase, qui vient tout droit de la bouche de sa maman, celle qui l'élève et celle qui la protège ? Peter n'y prêtait plus attention maintenant, il se contentait de hocher furtivement la tête, sans détourner les yeux de son dessin.
Un jour, alors que Peter était en train de créer un nouvel ami, un ami dinosaure qui s'appellerait Crabouille, sa maman l’appela. Elle voulait l'emmener quelque part, soit disant voir une dame à qui il devait parler. Elle l'avait souvent emmené voir des personnes, des spécialistes qui lui posaient tout un tas de questions mais jamais personne n'avait réussit à faire partir ses compagnons de sa tête. Le petit garçon n'eut d'autre choix que d'y aller, il empoigna son carnet de croquis et monta dans la voiture en boudant. Lors du trajet, Peter en profita pour terminer son nouveau dinosaure. Sa maîtresse d'école avait aujourd'hui raconté une histoire sur les animaux préhistorique. Pete' avait tout de suite adoré, lorsque le livre illustré montrait des centaines et des centaines d'espèces de dinosaures, malheureusement disparu suite à une pluie de météorite. Ce n'était pas juste pour eux, ainsi le petit garçon décida d'en faire vivre un, un petit, comme le reste de ses amis. C'est ainsi qu'il créa Crabouille, un gentil dinosaure avec un grand cou et une longue queue. Peter ne discuta pas avec lui durant le trajet en voiture, voulant éviter d'agacer sa maman. Il referma son carnet, tendit une main, paume vers le ciel et regardait son nouveau compagnon qui était installé au creux de sa petite main. L'esprit absorbé par celui-ci, Peter n'entendit même pas sa mère insulter un chauffard qui venait de lui couper la route. Il avait le regard amusé, tandis que Crabouille se dandinait, lui faisant des chatouilles tant il était petit et léger. Le petit garçon rigola tout seul.
« Peter ! Ne rigole pas lorsque ta mère dit des gros mots. Ce n'est pas joli, et maman s'excuse d'ailleurs. Tiens, nous sommes arrivés. » Un panneau était placé devant trois places de parking, sur ce panneau ont pouvait lire : Places réservées pour les clients de Mme Dinsmore. Peter détacha sa ceinture, faisant attention à son dinosaure puis ouvrit la portière. Il demanda à sa mère s'il allait encore voir une psy, mais celle-ci lui répondit simplement qu'il allait parler à une dame qui s’intéressait à ses amis les dessins. Pete', ne sachant pas qu'il allait voir une chaman, réputée pour résoudre tout les problèmes que pouvaient avoir les enfants, trouva cette idée absolument géniale. Il courut jusqu'à la porte, chuchotant à Crabouille qu'il devait rester dans sa poche le temps qu'il discute avec cette dame. Il fit donc glisser son ami dans la poche centrale de son sweat puis entra dans le cabinet ou Mme Dinsmore l'attendait déjà. La petite pièce n'était éclairée que par des centaines de bougies, une ambiance chaude et réconfortante régnait. Pete' s'installa sur un canapé, à côté de sa mère. La dame était bizarre, pensait Peter. Elle était petite, roudouillette et était affublé de bijoux tous aussi gros les uns que les autres. Le petit garçon serra fort la main de sa maman. Cette femme ne lui inspirait pas confiance, et son regard lui donnait l'impression qu'elle fouillait en lui. Sa mère caressa ses cheveux, lui chuchotant de ne pas s’inquiéter, qu'elle était près de lui. Peter ne put s'empêcher d'attraper Crabouille par la queue et de le sortir de sa poche. Il le posa sur son sweat puis le regarda.
Après quelques minutes de silence, la chaman demanda au petit garçon de s'allonger sur le canapé. Elle lui expliqua qu'il devait fermer les yeux et respirer profondément. Elle lui dit aussi qu'elle voulait simplement voir ses amis, leur parler et après elle les laisserait tranquille. C'était faux, le rôle de cette dame était de faire disparaître à jamais les compagnons imaginaires de Pete'. C'était cruel, mais la mère du garçon ne trouvait plus aucune solution, elle n'en pouvait plus mais ne le montrait pas à son fils. La chaman prononça des phrases incohérente, et Peter s'endormit aussitôt. Sa respiration se faisait de plus en plus bruyante, son corps était devenu chaud. Des larmes coulaient de ses joues et sa tête s'agitait de gauche à droite sans arrêt.
« Fait-il un cauchemard ? » Demanda la mère, sa main tenant toujours celle de son fils. « Non madame. Je m'invite dans son esprit. Je les vois, je les fait disparaître. Cela ne lui plaît pas, et il n'en verra plus jamais. »
La mère de Peter hocha la tête, elle était désolée pour son fils. Désolée de lui faire ça, mais c'était le seul moyen pour qu'il ne devienne pas fou à force de créer ces choses. Peter s'agitait maintenant de plus en plus, criant, suppliant, haletant. La chaman avait maintenant les yeux fermés, tandis que la maman du petit commençait à s’inquiéter. Puis, après quelques secondes et un cri encore plus perçant que ceux que Peter avait déjà élevé, plus rien. Mme Dinsmore rouvrit les yeux, souffla que c'était finit. Quand il se réveilla, le dinosaure était encore là.
Texte n°4: - Spoiler:
Aujourd'hui, c'est son destin qui se joue, aujourd'hui, c'est la mort qui vient frapper a sa porte, aujourd'hui, c'est le néant qui vient éteindre les lumière autour de lui.
Aujourd'hui, c'est le commencement
ray est un chasseur de dinosaure, inutiles d'expliquer son rôle, tout le monde l'aura compris.
Ray est natif de karisma, une planète qui est presque la sœur jumelle de la terre, mais de petite différence font que Karisma est une planète bien plus hostile...
déjà, les espèces préhistorique n'ont pas disparu, et les humains doivent cohabiter avec les vélociraptor, la 2ième race dominante et civilisée de la planète
les homme de néandertaal et autres ancêtre de l'homo sapiens-sapiens sont toujours là, pas dans le villes bien sur mais en territoire sauvages, bien qu'il y en ai dans les zoo.
Sans oublier que la région est de la planète est totalement sauvage, aucune autorité n'y fait loi, c'est la territoire des espèces chevronné, et des quelques hors la loi qui fuit l'influence du gouvernement
Aujourd'hui, tout le monde trouve l'esclavage horrible et inhumains (ou invélociraptor), a part si on fait travaillé les races «sous évolué» bien sur, là tout le monde ferme les yeux, c'est l’hypocrisie des évolué
ray lui est un «hybride», née de l'union d'une homo sapiens et d'un vélociraptor(me demandais pas comment il se sont arrangées), ce genre d'union est très mal vu sur Karisma, les relations inter-espèces ne vont habituellement pas plus loin que des relation professionnelle ou amical, les hybride sont considéré par beaucoup comme des créatures contre-nature.
Mais bon, histoire de se donner une image indulgente et amical, l'état ne condamne pas ça, mais la plupart de ses membres n'en pense pas moins
Les vélociraptor et humains ne sont plus considéré comme des dinosaures ou des humanoïdes mais font parti d'une classe distincte de leurs congénère, ils se sont baptisé en toute modestie les évolué, les autres sont considéré comme des animaux
Revenons a Ray, il est donc chasseur de dinosaure -dinosaure sauvage donc-, il a pour rôle de chasser les «giants», dinosaures sauvages de grande taille, il a une bête noir, le premier de son espèce, le enormosaure, sont nom vient, vont l'aurez deviné, de sa grande taille, il est 4 fois plus grands lors de l'adolescence qu'un tyrannosaure adulte, tout les chasseur de dinosaures veulent le tuer, la prime sur sa mort est gigantesque, l’état craint qu'une femelle apparaisse et que l'espèce prolifère
Ray lui, le veux vivant.
Il l'a déjà rencontré, il se remémore cet horrible rencontre au porte de la ville, un jour lorsqu'il dormait dans un plaine, il fit un horrible cauchemar où un énorme le traquai, il n'avait pas son équipement,était épuisé, au moment ou le dinosaure l'avale, le cauchemar se termine.
Mais quand il se réveilla, le dinosaure était encore là, bien réel, sa bave dessinait de flaque d'eau par terre, son regards braquai ray, son œil rouge fessait facilement la moitié de ray, qui eu a peine le temps d'avoir peur qu'il se mit a fuir instinctivement , il s’engouffra dans la savane, pas de chance, les arbres qu'il devait éviter, son poursuivant les détruisait sans difficulté, là un tyrannosaure passait, prenant Ray pour cible, pendant qu'une ombre se profilait derrière lui, l'enormosaure avait trouvé un plus gros bout de viande..
Ray sauta sur l'occasion pour fuir pendant la parodie de combat entre les deux dinosaures qui fut
facilement remporté par l'énormosaure coupa en deux son adversaire d'un coup de mâchoire sec et puissant
Ray franchi les portes de la ville, armée jusqu'au dent, déterminé a le capturer vivant, en effet, les scientifiques voudrait l'examiner de plus prés, en vie, sa prime triple si il est capturé.
Il a pris l'habitude de chasser seul, là où la plupart des chasseur sont en groupe compte tenu de la dangerosité de leurs travaille, après des jours de trajet, il revint sur les lieu de sa première rencontre avec sa «proie».
Après quelques minute pistage(en suivant ses empruntes, rien de bien compliqué vu leurs tailles)il retrouva l'énormosaure sur une terre désolé et rocailleuse a quelques centaines de mètres de l'ancien campement de Ray, il se posta sur une colline en surplomb et pris en visée sa proie avec un fusil sniper d'une taille atypique, presque aussi grand que son utilisateur.
tout était parfait sa balle était sûr de se loger dans la cervelle de l'énormosaure, mais là, Ray eu d'un doute, qui était il, lui, simple mortel pour décider de l'avenir d'une espèce, pour condamner tout une partie de l’évolution juste par avarice et désir de vengeance, cette balle tranquillisante ne le tuerait pas, mais nul doute que si les scientifiques ne le font pas eux même, il lui réserveront bien pire, l'idée de cloner l'énormosaure en y implantent un inhibiteur qui le garderai sous le contrôle du gouvernement avait déjà été soulevé, qui sait ce qu'ils ferait avec un tel pouvoir?Ray le sait mieux que personne, une trop grande puissance perverti, le gouvernement risquerai de vite imposer des lois anti-hybride, car ces derniers ne ferait pas le poids face a une armée d'énormosaure, tout soulèvement serait inutile.
Toutes ces possibilité tournoyait dans le tète de Ray, qui ne pouvait s’empêcher d’être pessimiste, de se dire qu'il y avait une meilleur solution.
Ray descendit de sa colline, debout devant l'énormosaure, il lui parla dans le langage dinosaurien :
-vas tu tenter de m'attaquer?
-cela dépend de toi...
-bien...écoute, des gens veulent te tuer il faut que tu parte loin de zone civilisé
-et pourquoi on veux me tuer, qu’ai je fait de mal?on me traque depuis ma naissance, je ne fais confiance a personne, pourquoi a toi?
La voix puissante du dinosaure cachai un brin de désespoir, de tristesse que Ray parvînt a discerner
-je peux comprendre ta colère, mais comprend les, tu est...différent, le premier contact avec l'étranger n'est jamais facile
-cela justifie toute les cicatrices de balles que j'ai? Je sais très bien que vos chefs veulent quelque chose de moi, faire de expérience, je ne suis pas censé me défendre?!
-non, tu est censé fuir, car même avec ta puissance, tu ne peux pas détruire toutes les villes du monde, leurs nombre est leurs force, il ont la technologie de leurs coté, il te suffirait de migrer vers l'est, cette partie sauvage de la planète échappe a leurs contrôle
l'énormosaure marqua une pause, semblant réfléchir, et repris:
-quel est ton nom?
-Ray
-Ray, je n’oublierai pas ce que tu as fait, tu était censé me tuer n'est-ce pas?et tu en as eu l'occasion?
-oui, c'est vrai
-tu as décidé de m'épargner, et cela je ne l'oublie pas, je vais me fier a toi, et quitter les contrées de l'ouest, si tu peux passe me voir sur les terres sauvages...
-je ferait de mon possible
l'énormosaure poussa un cri d'une puissance incommensurable, qui se répandit dans la jungle, une dizaine d'énormosaures se montrèrent, tous plus petit que l'interlocuteur de Ray, c'était certainement le chef
-tu n'est donc pas seul...
-oui, nous nous sommes réuni, et ne sommes pas le seul groupes, nous ne sommes pas plus de 25 sur la planète, je suis le plus vieux, et pourtant a seulement un sixième de mon espérance de vie
-essaye de les contrôler, qu'ils ne défie pas le gouvernement, même si vous avez vos chances, ne fesont pas de mort inutile
-bien sûr
-merci...
-très bien Ray, nous devons y aller cette fois, je te souhaite bonne chance
-toi aussi
l'énormosaure s'en alla avec son groupe, ils se retourna après quelques pas :
Ray!
-oui?
- je...je m'appelle gaurus, si tu me cherche sais qui demander
-ha...bien
c'est ainsi que se termine l'histoire de Ray, qui aurait pu très mal terminer si il avait appuyé sur la détente, du haut de cette falaise
enfin...peut être que Ray n'en a pas fini et que l'on ré entendra parler de lui...
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| | | Jikkyo
Spécialité : Scénario Messages : 127 Date d'inscription : 19/01/2013
| Sujet: Re: Nouvelle Jeu 2 Mai 2013 - 22:39 | |
| Hola señores y señoritas! Voici les résultats de la 2eme session de l'event Nouvelle !
Sans plus tarder, le classement !
Le gagnant qui n'est ni plus ni moins qu'une gagnante jusqu'à preuve du contraire est ... Twenty ! Les juges lui ont attribué la note de 84 points pour son texte n°3 ! Bravissimo!
La suite est très serrée et même plus que serré c'est totalement ... super serré ! Après cette démonstration d'un vocabulaire riche et varié, voici le reste du podium !
Le texte qui est arrivé en seconde position est le texte de sebast20 correspondant au n°2 avec 75 points. Je me répugne à le dire mais bravo à toi, ça t'apprendra à pas savoir recopier une phrase !
Il est suivi de très près en troisième position par le texte du Lieutenant X, le n°1 avec 74,5 points, qu'est-ce que je vous disais! Beau travail lieutenant !
Arrivé donc en quatrième position, le texte n°4 de slashing-death avec 51,5 points ! Bravo à toi aussi !
Bravo et merci à tous les participants, aux votants et à moi même !
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