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| Event Duo Scénariste-Dessinateur | |
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+10kubota Jikkyo ginL DragonDarkNess DaLighty Elyon Pingouin-Cuit Kurayami Miss Tigry Elza 14 participants | |
Auteur | Message |
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Eileen
Spécialité : Scénario Messages : 178 Date d'inscription : 10/05/2013
| Sujet: Re: Event Duo Scénariste-Dessinateur Dim 20 Avr 2014 - 18:25 | |
| Bien le bonjour à tous et à toutes ! Je suis ici pour vous donner les résultats de l'Event Duo Scénariste - Dessinateur ! *Sors son enveloppe* Je vous rappelle les deux thèmes qui ont été choisis : le temps et la nature. Je vous fait grâce du rappel des règles car je sais que vous êtes impatients de connaître les résultats. Je vous souhaite une bonne découverte ! *Ouvre son enveloppe et lit le petit carton avec les notes* Donc, en première position, nous avons le duo........... Wolfsnape / Eileen avec une moyenne de 8.37 sur 10 !! Félicitation (A moi-même. J'aime me jeter des fleurs ) - Dessins de Wolf:
- Textes de Eileen:
- La nature:
Voici l’histoire d’une feuille. Une feuille qui se retrouva contrainte de partir seule vers le reste du monde. Un monde qui lui était totalement inconnu. Au bout de son chemin, au creux d’une main chaleureuse, se trouve la fin de sa vie… Il y a longtemps, il était un arbre sacré, dans une sombre et tristement célèbre forêt. Il possédait un tronc argenté et des feuilles blanches comme la neige, veinées de rose clair. C’était le dernier arbre sacré des environs. Régulièrement, il donnait ses forces pour protéger les rares voyageurs qui osaient s’aventurer dans la dangereuse forêt, leur offrant un court répit dans leur long périple. A chaque passage, il perdait des feuilles. Avec les années, il les perdit presque toutes. Le mal le gagnait, petit à petit, rongeant ses racines, son tronc, puis finalement ses branches et les feuilles qui vont avec. Les voyageurs passant prenaient également quelques feuilles. Avec leur pureté, elles servaient d’ingrédient pour de nombreux remèdes. Il ne resta bientôt qu’une seule et unique feuille. Aussi immaculé que ses soeurs perdues, elle était néanmoins différente. Elle portait un pouvoir immense. On pouvait la remarquer grâce à la couleur argenté qui la veinait. Elle était la dernière et elle le savait. Elle voulait soutenir l’arbre jusqu’à son dernier souffle. Ce jour arriva à la plus froide des saisons de l’année. L’arbre était devenu totalement noir à l’exception de quelques marques sur le tronc, ces branches et d’elle-même, joli petite feuille. Des voyageurs arrivèrent et l’arbre, dans un faible élan de pouvoir, les entoura d’une magie protectrice qui les préserverait des dangers pour la nuit à venir. C’était un homme et une femme, un couple. La feuille les observa du haut de sa branche argenté. “Je crois que c’est ici. Commença la jeune femme. Oui, je sens l’énergie de l’arbre.” “Vraiment ? L’interrogea son compagnon. Il est plus sombre que je ne l’aurai cru.” “L’air impur de cette forêt l’a sali. Répondit la femme. Oh…” “Que se passe-t-il Nina ? S'inquiéta l’homme.” “Il… Il vient de donner ses dernières forces pour nous protéger… et nous bénir ?!” “Vraiment ? S’étonna l’homme.” “Oui Jade. Vraiment.” “C’est le plus beau jour de ma vie. Il bénit notre union.” “C’est également un jour triste. Il vient… de mourir… de succomber aux ténèbres. Ne restons pas ici.” Jade entoura les épaules de Nina et tous deux firent demi-tour. La feuille, à la cime de son arbre, ressentait une immense tristesse mais elle ne pouvait malheureusement pas le montrer. Elle se laissa donc bercer par le vent, pour montrer son abandon à la vie. Les ténèbres envahir rapidement l’arbre. Bientôt, il ne resta plus que la jolie feuille blanche, veinée d’argent, qui tranchait encore dans ce paysage obscur. Un jour, une rafale plus puissante que les autres l’arracha à sa branche, la sauvant de justesse des ténèbres. Le vent l’entraîna avec lui, loin de la forêt. Il lui fit voir de nombreux paysages sans jamais qu’elle ait à toucher le sol. Des plaines gigantesques dont on ne voit pas la fin, recouvertes d’une herbe incroyablement verte. Des déserts majestueux, où elle faillit s’assécher, avec leurs dunes de sable doré, leur rares oasis, petits coins de paradis. Des océans interminables aux eaux clairs et d’un bleu somptueux. Des villes immenses et des petits villages où les humains grouillaient dans tous les sens, menant leur vie tranquillement. En passant dans cette zone, la jolie feuille les aida dans leur quotidien, avec l’aide son faible pouvoir de purification. Elle apaisa leurs inquiétudes, leurs peurs, leurs problèmes. Elle réussit même à bénir le couple qui était venu à la mort de son arbre, tombant sur eux, totalement par hasard. Plus elle s’aventurait dans le monde, plus la jolie feuille découvrait à quel point la nature aidait les hommes. Elle vit également comment la nature était encore pure et belle, bien loin de sa forêt natale. Ici et là, les fleurs vivaient, les oiseaux chantaient, les animaux terrestres vivaient leur vie, le tout, en toute tranquillité. La quiétude régnait. Elle n’aurait jamais cru cela possible. Puis le vent l’entraîna de nouveau dans une autre direction, vers un endroit plus familier. C’était une forêt verdoyante, où la vie régnait sans se poser de questions. La mauvaise saison étant passé, la vie renaissait. Les arbres retrouvaient leurs feuilles. Les animaux recommençaient à vivre normalement avec un long temps dans le froid et la mort. Tout semblait renaître au passage de la feuille. Certains arbres faisaient éclore leurs fleurs pour la petite feuille blanche et argent. Le vent la déposa délicatement sur une pierre grise et lisse, au centre d’une clairière. La dernière feuille de l’arbre sacré savoura la renaissance de la nature. Elle sentait sa propre mort venir. Le vent la reprit à nouveau et l’entraîna au cœur de la forêt. La feuille découvrit tout un village dans les arbres. Le silence se fit sur son passage. Ce n’était plus une rafale qui la faisait voler désormais, juste une chaleureuse brise. Elle voleta encore un moment avant d’être déposé au creux d’une main… Une grande main, douce et délicate. “Bienvenue chez toi Feuille sacrée. Murmura une voix.” Elle fut reprise en écho par de nombreuses autres. Des doigts effleurèrent ses nervures argentés. La feuille sentit que la main s’avançait quelque part. Et plus ils avançaient tous les deux, plus elle se sentait partir, ailleurs… On finit par la poser, sur une terre tendre et moelleuse, juste à côté d’un lac à l’eau claire et bleue, alimenté par une petite cascade aux clapotis musicales. “Renaissance. Fit un souffle non loin. Adieu Feuille sacrée.” Et la petite feuille laissa la fin l’atteindre. Elle avait vu tant de belles choses avant de venir ici. Elle avait vécu jusque là. Et elle en était heureuse. Ce fut le vent qui la ramena à elle. Quelque chose avait changé. Elle voyait les choses de plus haut. Les rayons du soleil chatouillait agréablement sa nouvelle écorce d’arbre sacrée. Le vent lui permit de faire danser ses branches de joie. Les arbres sacrés ne s’éteindraient jamais grâce à elle. Elle ferait tout pour redonner vie à ses congénères. Pour le moment, elle aspirait sa nourriture de la terre, l’eau du lac à côté et la lumière du soleil. Elle savoura le souffle doux de son ami le vent et savoura le bruissement que produisait ses feuilles, comme elle et ses soeurs dans le passé. Elle pouvait également entendre les voix et les chants des autres arbres autour d’elle, mais aussi les murmures des hautes herbes à ses pieds. Sa joie l’incita à chanter doucement le chant de la nature. Les feuilles la suivirent. L’eau, le vent, l’herbe et les arbres la suivirent. Tous les animaux s’arrêtèrent pour l’écouter. Certains se joignirent même à elle. Les feuilles jouaient avec les rayons du soleil. Le vent s’amusait de l’herbe et agitait les branche de l’arbre sacré. L’elfe était assis, les bras en arrière et le visage tourné vers les plus hautes branches. Un renard immaculé dormait à ses côtés, le vent soufflant dans son pelage. Les longs cheveux noirs de l’elfe voletaient, caressant son visage et son cou. Sa tunique se gonflait ou collait à sa peau selon les rafales. “Quel bel arbre sacré. Murmura-t-il en fermant les yeux. Et quel beau chant de la nature.” L’arbre l’entendit et fit éclore de nombreuses fleurs autour de lui, comme pour le bénir. Les oiseaux vint voleter joyeusement autour de lui tout en chantant. C’était l’histoire d’une petite feuille. Elle était blanche comme la neige, veinée d’argent. Elle se fut contrainte de partir seule vers le reste du monde. Un monde qui lui était totalement inconnu. Au bout de son chemin, au creux d’une main chaleureuse, se trouvait la fin de sa vie… Et de sa renaissance… Que le vent vous guide et que le chant de la nature vous bénisse...
- Le temps:
Orion avança d’un pas vif dans l’allée bondée, bousculant tous ceux qui se trouvaient sur son passage. Il était pressé. Il n’avait pas le temps de suivre le mouvement lent et paisible de la foule. Il était très en retard. Il sortit habilement sa montre à gousset et l’ouvrit. Il n’avait plus le temps de traîner. D’un claquement sec, il referma sa montre et fendit la foule encore plus rapidement qu'auparavant. Les protestations s’élevèrent mais il n’en tint pas compte. Il se fichait de savoir s’il avait brisé des œufs en bousculant, écrasé une tomate ici ou là ou tout simplement cassé un panier en rentrant dans une personne quelconque. La seule chose qui avait de l’intérêt pour lui, c’était la rue à quelques mètres de là. Il était attendu… et très en retard. Le jeune homme pesta lorsqu’un énième marchand lui mit sa marchandise sous le nez. Il l’écarta brutalement d’un geste de main, sans regrets. Il entendit ses exclamations lorsqu’il arriva à la rue de son objectif. Il s’avança un peu et lissa ses vêtements. Le blanc lui allait si bien… Mais c’était si salissant ! Orion soupira. Il jeta à nouveau un coup d’oeil à sa montre avant de la ranger avec soin dans sa poche. Il toqua doucement à l’une des portes de la rue et attendit en regardant ses ongles. On vint vite lui ouvrir. Un vieil homme en costume noir. “Maître Orion ! C’est un plaisir. Entrez, la jeune Dame vous attend. Fit-il en s’effaçant de l’entrée” “Merci mon brave. Sourit Orion, suffisant.” Il entra dans la maison et n’en ressortit que quelques heures plus tard, refusant le déjeuner proposé par la jeune maîtresse de maison. Il s’isola un peu plus loin dans la rue. Il regarda autour de lui avant de sortir sa montre à gousset. Il la contempla un moment. Les trois quart du cadran étaient noirs. Il n’avait plus de temps à perdre. Il fallait qu’il agisse pour pouvoir passer la main ensuite. Il fit faire trois tours aux aiguilles et appuya sur le bouton qui lui permettait d’ouvrir sa montre. L’environnement fondit autour de lui pour changer de forme et de couleur. Tout changea de forme. Tout devint plus blanc et plus lisse. Sous ses pieds, les pavés devinrent nuages. Rangeant sa montre il se fondit dans la foule immaculée jusqu’à un immense manoir donc les murs étaient blancs et les toits d’or et d’argent. Les jardins l’entourant étaient d’une couleur verte, assez claire. Orion soupira à la vue de ce manoir. Le manoir du temps. Là où tous les voyageurs du temps vivaient, plus ou moins longtemps. Pour lui, il était source d’ennui et de lenteur. Il ne se passait jamais rien lorsqu’il y était. Le jeune homme tout de blanc vêtu passa les grandes portes de l’entrée et partit se réfugier dans le salon où il savait trouver du monde. Le silence et le calme de l’endroit l’insupportaient au plus haut point. Il avait l’impression de se sentir seul sans personne pour venir le trouver. “Ah ! Voilà notre tombeur ! S’exclama un jeune homme de son âge à son entrée dans le salon. Tu as tenu compagnie à beaucoup de demoiselles on dirait. On ne t'a pas beaucoup vu ces derniers temps.” Il y avait trois autres personnes. Deux hommes plus âgés qui parlaient dans leur coin, au dessus d’un livre bien épais, et une jeune fille un peu plus jeune qu’eux deux qui se joignit à eux, un grand sourire aux lèvres. “Alors ? Fit-elle en se laissant tomber dans un fauteuil argenté. Combien ?” “Une dizaine je dirai. Répondit Orion, malicieux. Veux tu être la onzième très chère ?” “C’est tentant mais je refuse mon cher ami. Répondit la jeune fille en éclatant de rire. J’ai déjà quelqu’un qui réchauffe mon lit et qui m’écoute quand j’ai des problèmes.” “Snow fait des secrets depuis qu’elle est rentrée… pour ne pas changer. Intervint l’autre jeune homme. Mais dis moi Orion, le nombre n’a pas augmenté depuis quelques temps ?” Le visage d’Orion s’assombrit légèrement et son regard se dirigea vers l’immense sablier d’argent qui trônait au centre du salon, à la fois naturel et décalé pour tous. Un sable fin et doré s’écoulait le long des parois en verre pour s’accumuler dans la partie du bas. La partie haute était presque vide. Orion sortit sa montre à gousset et l’ouvrit pour montrer à son ami le cadran presque entièrement noir. “Je n’ai presque plus de temps. Fit il tristement.” “Comme nous. Souffla son ami.” Un silence s’installa. Tous les trois étaient mal à l’aise. Tous savaient ce qui se passait lorsque le cadrant d’une de ces montres devenait entièrement noir. Selon le but, le destin choisit, le temps passait plus ou moins vite. “Si votre destinée n’est pas accompli, vous perdez tout… murmura Orion. Je n’arriverai jamais à accomplir ma tâche à temps.” “C’est pour cela que tu passes ton temps à t’amuser à toutes les époques. Devina Snow.” “Et d’une certaine manière, j’essaye d’atteindre le nombre d’âmes que je dois rendre heureuses. Continua le jeune homme.” “Combien ? S’enquit son ami.” “Dieu seul le sait, Al. Lui et Lui seul.. Répondit Orion en refermant la montre.” Ils replongèrent dans le silence. Chacun ayant ses propres pensées. “Tu dors ici ce soir ? Demanda Al.” “Je ne pense pas. Fit Orion. Je vais y retourner d’ailleurs. De belles demoiselles attendent ma compagnie.” Snow pouffa. Orion avait dit les dernières phrases avec un sourire charmeur. “Mais tu adores les faire attendre ! Soupira Al.” “C’est pour cela qu’on m’aime. Lâcha de manière un peu pompeuse Orion.” “Vantard ! Lança Snow.” “Pour te servir. S’inclina le jeune homme, gracieusement.” “Va donc les retrouver tes dames. S’écria joyeusement Snow en lui lançant un coussin qui se trouvait là.” Orion l’esquiva et le regarda cogner contre la porte. “Tu sais pas viser ! Fit Orion en disparaissant derrière la dite porte pour changer d’époque.” Il entendit le cri de rage de son amie depuis l’entrée du manoir. Il n’en tint pas compte. L’habitude avait pris le dessus. Orion sortit d’une autre poche, un petit carnet. Il l’ouvrit et contempla quelques secondes les pages couvertes d’écriture avant de le refermer d’un claquement sec et de le ranger. Il sortit à nouveau la montre à gousset et régla les aiguilles tout en pensant à l’époque et l’heure où il voulait aller. Le temps passa. Le cadran noircit. Et Orion vécut sa vie, pressé, toujours en retard avec emploi du temps plus chargé encore que celui d’un ministre. Il passait d’une demoiselle à une autre, comme si son temps était compté, comme si le monde allait disparaître à sa suite. Une nuit, alors qu’il dormait, pour une fois, dans sa chambre au manoir du temps, une voix résonna dans son esprit et le sortit brusquement de son sommeil. ~ Il est temps… ~ Un bref regard à sa montre à gousset, posé sur sa table de chevet, lui permit de comprendre de quoi il était question. Lentement, il se leva et s’habilla de son costume immaculé. Il glissa sa montre dans sa poche après l’avoir longuement observée. “Ainsi donc, c’est déjà l’heure… Souffla-t-il la gorge serrée.” Il descendit les marches de l’escalier et entra dans le salon. Le sablier du manoir du temps brillait d’une vive lueur dorée. Il posa sa main sur le verre. Quelque chose le traversa de part en part. Le bruit d’une porte qui s’ouvre le fit se retourner. Snow et Al. Ils l’avaient certainement entendu descendre. “Orion ? L’appela Snow, doucement.” Elle était éblouie par la lumière qu'émettait le sablier. Al plissait des yeux pour réussir à distinguer son ami. Orion leur fit face. Il attrapa le bord de son haut de forme. “À la prochaine tous les deux. Les salua-t-il.” Un cadran d’horloge apparut derrière lui. On aurait dit qu’il était au sommet d’une tour d’horloge, devant le chiffre six, contemplant l’horizon. Une brève lumière et il disparut. Orion avait fait son temps. Il avait tenté de le fuir, de le détourner mais il s’était fait attraper.
En deuxième position, nous retrouvons le duo .............. DragonDarkness / Pingouin-cuit avec une belle moyenne de 8.16 sur 10 ! Félicitation à vous deux. - Dessins de Pingouin-Cuit:
- Texte de DragonDarkness:
- La nature:
« Ce mot évoque souvent bien des sens, la première chose à laquelle l'on pense c'est les vastes forêts, abondantes et luxuriantes, voir imposantes, ou en déclins... Les Montagnes, les grandes Vallées, les Rivières, les Océans, les Mers... Où la couleur prédominante et le bleu et le vert. Pourtant, chez certains, ce mot évoque un aspect plus profond, plus troublant encore et merveilleux à la fois, la Nature humaine. Le mot humain manque souvent d'allégorie, car pour la plupart, il porte en lui un visage négatif voir mauvais. La Nature humaine est capable de faire bien des horreurs à ce Monde, nous arrivons à nous auto-détruire en nous cachant derrière des mensonges, nous détériorons Ce qui nous abrite, La détruisons sans même Lui en demander pardon. Nous tuons tous ce qu'il est possible de tuer, anéantissons des villes, domptons les éléments, prions, dévorons, proliférons. Nous sommes considéré en quelque sorte comme un être insatisfait. Ce point de vue est certainement partagé par ceux même qui répandent ce Chaos autour d'eux. Mais il demeure un aspect que nous ne discernons pas suffisamment, un sens profond et beau, une chose qui nous rends si différent des Autres, qui nous rends unique. C'est notre capacité à savoir aimer, à éprouver je crois, l'une des plus belles choses que la Nature nous ai jamais confié, les sentiments humains. Il n'y a rien de plus beau en ce monde, que de voir une mère donner la vie à son enfant. Rien de plus beau que d'entendre le rire d'un enfant. Rien de plus beau que de voir un sourire sur un visage après y avoir sécher des larmes. Rien de plus beau que de montrer que nous n'avons pas seulement un cœur pour vivre, mais un Cœur pour aimer. Au delà des sentiments, l'une des plus belle chose qu'ai jamais possédé l'homme est son imagination, au delà de l'intelligence même, qui nous conduit à faire bien des bassesses, Rêver ne connaîtra jamais aucune frontière, l'Imagination demeurera toujours libre et notre liberté de penser ne pourra jamais être emprisonnée. C'est à ce sens là que je me rattache lorsque l'on parle de la Nature humaine. Et à ce sens là lorsque j'entends le mot Nature. Peu importe ce qu' Il nous évoque, les chemins qu' Il prend pour se définir, un seul autre mot est capable de le représenter à ça juste valeur, Vivre. La Vie est commun à tous, elle est la sœur même de la Nature, immuable et éternelle. Une vie accordée à un homme... À la Nature Humaine qui mérite alors de retrouver son juste titre. » La femme referma le livre, caressa du bout des doigts la couverture et parcourut les lettres incurvées du nom de l'auteur. Elle redressa enfin ses yeux sur sa fille, âgé de sept ans à peine. Elle pensait qu'elle n'avait probablement pas compris la « morale » du bouquin, même si elle avait insisté pour que sa mère le lui lise. Un sourire illumina son petit visage et sa mère lui ébouriffa ses cheveux dans un rire complice. Cela l'avait beaucoup étonné lorsqu'avant d'aller se coucher, la petite lui avait donné le livre qu'elle avait préalablement caché sous son oreiller. Sa mère connaissait bien ce livre, trop bien même... - Maman ? Est ce qu'un jour tu crois qu'on pourra redevenir ami avec la Nature ? Demanda la petite le plus innocemment du monde. - Bien sûr mon trésor, nous arrivons toujours à nous réconcilier avec Ce qui nous ai cher. Elle finit péniblement ces derniers mots, cachant sa tristesse qui commençait à se peindre sur son visage. Bon, il est temps d'aller au pays des rêves Mademoiselle Lisa Steven ! Elle borda la petite, lui déposa un baiser sur le front lui murmura une dernière fois à l'oreille qu'elle l'aimait, puis sortit de la chambre en emportant discrètement le livre. Elle alla le reposer dans la bibliothèque aménagée du salon puis partit à son tour se coucher, laissant la pièce plongée dans l'obscurité. Malheureusement, mal posé, le livre tomba de son étagère et s'ouvrit pile à la dernière page de son contenu.
Journal de Jonathan Steven,
En hommage à son sacrifice lors de la Troisième
Guerre Mondiale pour la défense des Droits de l'Homme.
(1984-2023)
- Le temps:
Je m'engouffre dans la masse compacte de passagers, tenant fermement la main ma petite sœur.
- Dépêche toi un peu sinon on arrivera pas à trouver une place ! Lui criais-je pour être sûr qu'elle m'entende. Elle me fit sa moue réprobatrice, comme d'habitude. Elle n'avait jamais aimait marcher. Finalement, après de nombreuses bousculades dans cette cohue, je finis pas trouver deux places. Je pris soin d'installer ma sœur près de la fenêtre comme toujours, pour qu'elle se tienne tranquille. Essoufflé, je me permis quelques instants pour reprendre mon souffle. C'était si fatiguant chaque soir de prendre le TGV après les cours pour se rendre chez nous et en plus de devoir veiller sur elle... À peine eus-je le temps de m'installer qu'elle sautait déjà partout et me tirait la manche en me montrant du doigts les passants dehors.
- Chloé s'il te plaît, j'aimerais que tu restes tranquille ! Dis-je d'un ton las. Cela ne lui plût guère, elle ne supporte pas qu'on ne s'occupe pas d'elle...
Elle se mit alors à sauter encore plus sur son siège comme si il s'agissait d'un trampoline en criant et en chantant à tu-tête. Perdant mon sang froid ;
- Chloé tu vas arrêter ! Tu as quel âge ?! Des larmes commencèrent à imbiber ses petits yeux bleus. Oh... excuse moi... j'ai eu une dure journée. Pour me faire pardonner, je sortis de mon sac quelques feuilles blanches et ma trousse de crayons de couleurs. Elle adorait dessiner, elle était d'ailleurs très douée ! Mon geste fit apparaître un joli sourire sur son visage, et dès que j'eus posé le matériel sur la table, elle s'empressa de se mettre à son loisir favori. Deux femmes âgées assises juste en face de nous étaient sous le charme de ma petite sœur, et pendant qu'elle se s'appliquait à sa tâche, elles me posèrent tout un tas de questions. De vraies mamies gâteaux...
- 10 ans seulement ? Mais c'est déjà une artiste ! Complimenta l'une des deux ravie.
Je n'eus pas le temps de leur répondre qu'une feuille apparut soudainement et me boucha la vue.
- Tadaaaaaaaaaaaaaaa !!! Regarde ! C'est moi qui l'ai fait ! Dit t' elle fière de son œuvre. Résigné, et sans réelle envie, je pris le papier qu'elle me tendait pour mieux l'examiner. Sur le dessin était représenté une caisse en bois trouée avec marqué dessus « TNT », dont de ce trou s'échappait des fils reliés à un détonateur lui même posé sur un tas de bâtonnets de dynamite. À droite du dessin, trois petites bombes avec diverses expressions. L'une souriant, l'autre « K.O » et la troisième avec un regard de chat. Au dessus, un drôle de sourire avec marqué à son côté « TIC TAC » et tout en bas un énorme « BOOM » colorisé. Le visage que je lui montrait commença à l’effrayer.
- Il ne te plaît pas ? Demanda t' elle déçue. Reprenant mes esprits ;
- Si ! Il est très beau, mais sa ne te ressemble pas de représenter ce genre de chose... Cela pouvait sembler banal, mais moi sa m'inquiétait réellement. Elle n'avait jamais dessiné sur des thèmes pareils. Et ce sourire dans son dessin, s'en était presque malsain...
- J'ai vu ça dans le film que papa et maman ont regardés hier soir ! S'exclama t' elle.
- Petite chipie ! C'est donc ça ! Tu devrais dormir à ces heures là... Lui reprochais-je sur un ton réprobateur. Pour toute réponse, elle me tira la langue. Je m’apprêtais à riposter lorsque je sentis un souffle brûlant dans mon dos. Puis, pendant quelques secondes, plus rien... Des fragments de vision, des cris, des corps qui se soulèvent. Moi même emporté vers l'arrière s'en comprendre pourquoi. Des éclats de verre partout ! Un bruit sourd, celui d'un énorme monstre métallique qui soupire de douleur en retombant de toute sa masse sur son corps fragile. Je n'entendais que mon cœur battant, la peur me tétanisait. Mon sang s'activait et me brûlait les tempes. Soudain, un hurlement que je reconnaîtrais entre mille ! Cette vois était floue, mais finie pas s'inscrire dans mon esprit, je l'entends ;
- Grand frère !
Avec une force que je n'imaginais pas, je me hissa jusqu'à elle, le train devait être sur le côté car le sol était remplacé par les fenêtres complètement explosées. Les morceaux de verres continuaient à gicler en tout sens. Je sentis des coupures qui m'irradiaient le visage. Je pouvait même voir les railles qui se succédaient comme si le train continuait sa marche normalement. Elle était là, coincée sous un siège renversé et qui s'était sans doute détaché face au choc. Je tendis ma main, je ne pouvais aller plus loin tant j'avais mal aux côtes. L'adrénaline m'avait empêchée de sentir la douleur car je voyais une énorme tâche de sang imbiber mon T-shirt. Encore un peu, j'y suis presque ! Je réussis à prendre sa main, si petite, si fragile. Je croise son regard, emplit de peur mais aussi d'un sentiment que seul les enfants parviennent à faire transparaître lorsqu'ils comprennent subitement ce que le Temps va leur arracher. Je n'eus le temps que de crier son nom ;
- Chloé !
Puis un autre choc et enfin le noir...
Quelques heures après l'incident, l'information passa à la télévision sur toutes les chaînes. Une bombe avait explosée dans le TGV causant la mort de toutes les personnes se trouvant à bord. Personne ne put déterminer s'il s'agissait d'un attentat ou bien d'une quelconque autre raison. La seule chose que l'ont ai retrouvé dans ce chaos fut un dessin...
En troisième position, nous avons le duo...... Miss Tigry / Kurayami avec une moyenne de 8.12 sur 10. Il ne vous manquait pas grand chose pour la deuxième place ! Vous ferez mieux la prochaine fois ! - Dessins de Miss Tigry:
- Textes de Kurayami:
- La nature:
Du noir. Du noir. Encore et toujours cette couleur qui ne cesse pas. Encore et toujours ce silence. Encore et toujours ce vide. La silhouette est toujours repliée sur elle même, elle attend et a peur. Elle refuse de bouger, sinon le peu de chaleur qu'elle a réussit à produire, s'envolera tel une feuille flétrie se décrochant de la branche de la vie. La jeune enfant reste là, les genoux pliés, les bras croisés. Elle parle. Les sons résonnent dans l'abysse silencieuse. « Arrêtez, arrêtez. Vous ne devez pas le tuer. Vous ne devrez pas l'envier, à quoi cela servirait – il ? Pourquoi voudriez – vous vous moquer de ce pauvre enfant ? Vous êtes comme lui. Aussi fragile et maladroit. Pourquoi voudriez – vous le frapper ? Pourquoi voulez vous être méchant ? Pourquoi voulez – vous fuir ? Pourquoi voulez – vous pleurer ? Pourquoi voulez – vous arrêter de vivre ? Je suis bien lasse de tout ce que vous faites. Je voudrais tellement que vous compreniez. Vous n'êtes pas gentil. Vous voulez toujours plus qu'importe les manières. Allez y maintenant, je vais vous apprendre à devenir quelqu'un de bien. Apprenez à dire « bonjour » et à remercier les gens. Apprenez à aider plutôt que de frapper. Apprenez à donner et on vous donnera en retour. Apprenez à sourire, et non à pleurer. C'est ainsi que l'on vous verra et qu'on vous appréciera. La leçon est – elle apprise maintenant ? C'est bien, je peux reposer en paix pour ce soir. » Le jeune fille s'endormit, en pleurant, la tête sur les genoux. Elle rêvait d'un monde étrange. Un monde où le noir n'existerait pas. Un monde où les couleurs seraient plus offrantes de beauté et émerveillement, que de solitude. Elle se réveilla. « Vient là mon enfant. Tu es jolie, tu ne devrais pas te cacher dans ta longue chevelure cendre. Tu es décoiffée, maintenant vient là. Vient dans mes bras. Tu ne seras plus seule. » L'entité de cristal s'accroupit, tendit les bras et serra la tête de Solitude contre la poitrine. Les deux enfants restèrent dans cette position longtemps. Le temps qu'il fallut à l'isolée pour se vider de ses perles d'eau. « Je suis désolée, nous avons été en retard, suis moi. Rejoins nous dans notre monde. Rejoins nous là où nous devenons ce que nous sommes. Là où notre âme se moule à sa convenance en quelqu'un de bon. Viens vers nous. Tu ne seras plus jamais seule » La déesse se leva en tenant la main de la solitaire, et l'atmosphère se réchauffa. Le noir perdit son teint. Le bleu, le rouge, le vert, le jaune, le violet et finalement le blanc. Toutes ses couleurs prirent leurs places attitrées. Un monde prit place. « Je te demande pardon, pour t'avoir oublié. Heureusement nous t'avons retrouvé, bienvenu dans notre monde, où la Nature de l'Homme change, se modifie, pour passer de pécheur, à saint. Où il devient une personne bien. »
- Le temps:
Le cercle lumineux venait de s'éteindre. Quel était donc ce télé-porteur ? Inconnu selon les sources que nous avons eu. Un type différé de la série XLM-43 certainement. J'aurais de quoi revenir les poches non vides. Malgré tout un problème se pose, mes localisateurs internes sont en stand – by. Je ne comprends pas, j'avais fait une révision médicale hier à peine.. Mais quelle idiote aussi, comment j'ai pu tomber dans la zone de transit ? Peu importe, il faut que j'arrive à voir où j'ai été envoyée.. Peut – être une base d'un cartel de yocto-technologies(1) ? … Je vois des images se défiler devant mes yeux. Tiens, celle – ci, on dirait l'ère 2125, où la pollution a fait rage, et a détruit une partie de l'écosystème(2). Je me rappelle de cette image, on dirait une guerre. Je crois que c'est celle de l'an 1939. Oh, la fameuse Mona Lisa, d'un certain Leonardo Da Vinci, je crois que l'époque à laquelle il vivait, se nommait « La Renaissance ». Les images défilent encore, montrant des chasses aux sorcières, une Rome en flamme, avec un empereur fou en train de regarder des gens brûler, une guerre entre Sparte et Athènes, et autres événements historiques. Puis d'un coup, cet amas de connaissances se stoppe. Le calme, la paix, la prospérité. L'espace, la détente, la solitude. Une sensation de chaleur, contrairement aux quelques secondes passées dans la matrice. Le paysage est large et espacé. Je suis arrivée sur des ruines. Certainement un vieux temple dédié à une ancienne walkyrie(3) vénérée dans les lieux.. Où sommes nous ? Quelle heure est – il ? Le sable recouvre une grande partie de l'environnement. Il glisse petit à petit vers l'est. Le soleil se lève. Le sable coule grain par grain. Le temps s'écoule. Et je ne peux plus reculer face à cette course contre la montre, dans ce lieu et cette époque inconnue.
Lexique : (1) : Un yoctomètre est 10-24 mètre. Donc voyez la taille des recherches pour les yocto-technologies. (2) : Date inventée, bien évidemment. (3) : Une walkyrie est déesse secondaire, fille et messagère d'Odin (Wotan), excitant le courage des guerriers dans les batailles et portant ceux qui y avaient péri, dans le Walhalla où elles leur servaient du vin et de l'hydromel.
Enfin, en quatrième position, nous pouvons retrouver le duo....... Elza / Miss ely avec 7.37 de moyenne sur 10 ! Félicitation à toutes les deux, vous n'étiez vraiment pas loin. - Dessins de Elza:
Les dessins d'Elza étant immense, je mets les miniatures. Je vous invite à cliquer dessus pour mieux les voir.- Le temps:
- La nature:
- Textes de Miss ely:
- La nature:
La jeune fille regardait fixement la fleur devant elle. Une fleur blanche comme la neige, qui tranchait avec l'herbe d'un beau vert sombre qui l'entourait. « Armayelle !, gronda une voie derrière l'elfe, Combien de foie – t – ai -je dit de ne pas quitter l'arbre- alpha ?! Tu n'est pas en sécurité ici ! » Elle sursauta. Elle n'avait pas entendu l'autre elfe arriver. C'était Shiraneau, son protecteur, ce que les humains appelait un « garde du corps » . Il était grand et mince, son visage ne laissait passer aucune émotions, seul ses yeux de chat vert laissait entrevoir sa colère. « Mais..., commença Armayelle » Elle s’arrêta la. Un horrible cri venait de retentir. Pas un cri de douleur, un cri de plaisir de voir la mort. Un cri barbare d'humain. Sans même regarder Shiraneau, Armayelle venait de s'élancer, avec l'incroyable agilité des elfes, vers l'endroit d’où venait le cri. Elle entendit à peine les pas de son protecteur derrière elle. Elle déboucha dans la clairière de Roku, l'arbre sacré. L'arbre était couché. De son tronc sectionné coulait de la sève, tel du sang. Tout autour, les feuilles des autres arbres tombaient. Son regard fut attiré par une tache rouge. Du sang, bien réel cette fois. Il provenait d'une elfe. Un poignard sortait de son ventre. Un poignard humain. Les larmes lui montèrent aux yeux. La rage et la tristesse l'envahirent . Elle vit enfin les humains, qui la regardait comme un chasseur regardant une proie condamnée a mourir, leur visages défigurés par la haine. Ils était une soixantaine, cinquante au plus. L'homme qui devait être leur chef ricana et sortit une épe courte de son fourreau. Il n' eu pas le temps de faire un pas. La lame de Shiraneau traversa son cœur. Personnen n'eu le temps de réagir. Un deuxième homme tomba. Puis un troisième. Pas de quatrième. Un dague s'enfonça dans son dos. Le temps sa'rrêta. Il tituba, s'acrochant à la vie. Puis il finit pas s'effondrer. Armayelle si dit qu'il allait se relever. Se relever et les tuer tous. Puis ils rentreraint et elle aurait une histoire a raconter. Mais il n'en fit rien. Il ne se releva pas. Il était mort.
Le vent fit bouger les cheveux blond d' Armayelle. Des cheveux de la couleur du blé au soleil, lui disait-il si souvent. Il ne lui dirait plus jamais. Elle sentit a peine le métal du poignard s'enfincer dans sa chair. Tout devint flou, puis noir. L'arbre magique était mort, Shiraneau et Armayelle aussi, la nature se mourrait et le royaume des elfes mourrait.
- Le temps:
Le vent caressait mes cheveux. Les dernier rayons du soleil se reflétait sur la mer bleu marine. Une servante essoufflée arriva près de moi. « Sire Ethan ! Le repas es servit dans la salle de banquet royal. Le roi requiert votre présence, Dit-elle en s'inclinant » Mon père voulait me voir ? Je n'étais pourtant que son rejeton condamné a mourir. A trois ans le médecin m'avait déclaré une maladie mortelle et intraitable. J'aurai dû mourir deux ans plus tard. Pourtant onze années après, J'étais encore la. J'aurai préféré ne plus être là. Ça aurai été plus simple. Je me demandai encore si me jeter du haut d'une tour serai une solution envisageable. Puis je songeais que j'offrirais une victoire bien trop facile à mon père. « Je ne peux même pas profiter des derniers instants qu'il me reste avant de mourir? » La servante ne répondit pas. Que pouvais-t-elle répondre ? Je me levais en soupirant. Je me dirigerais vers le château tout en pourquoi mon père avait besoin de moi. Pour des raisons politiques sûrement. En prenant une grande inspiration, j'ouvris la porte. Trois grande tables alignées. Des centaines d'yeux fixés sur moi, certains horrifiés, d'autres compatissant, J'avais l'habitude. Je me laissais tomber sur ma chaise et je jetais un coup d'œil interrogatif au roi. Le dîner se passa sans encombres. Il m'avait fait venir sans aucune raison apparente. Je me levai quand il m'arrêta d'un geste. « Ethan, commença-t-il, j'aimerais te parler » Ce n'était pas une demande, c'était un ordre. Il se leva et se dirigea vers son bureau . Je le suivit en me demandant ce qu'il avait. Il ne me parlait jamais et tout a coup il voulait me voir ? Dans son bureau ? Peut être pour me tuer, pour nommer mon frère héritier. « Je sais que tu crois que je déteste, commença-t-il -Ce n'est pas le cas ? demandai-je ironiquement -Non » Il sortit en claquant la porte. Il avait l'air en colère. Je m'en fichais. Cela n'avait pas d'importance. Je ne l'aimais pas. Soudain, une onde de douleur me traversa. Je sentis mes genoux céder sous moi. Ma tête heurta violemment le sol. Le monde autour de moi devint flou. Une voix lointaine cria mon nom. Une autre vague de douleur me traversa. J'allais mourir. J'étais prêt. Une dernière pensée me traversa l'esprit. « Quatorze ans, cinq mois, dit-huit jours et vingt et un heure. »
Voilà pour les résultats. Félicitations à tous les participants ! On vous attend pour le prochain Event ! Bonne soirée ! *Retourne en coulisse sous les applaudissements et les cris de joie*Eileen | |
| | | DragonDarkNess
Spécialité : Dessin & Scénario Messages : 431 Date d'inscription : 19/08/2013
| Sujet: Re: Event Duo Scénariste-Dessinateur Dim 20 Avr 2014 - 20:34 | |
| Ouais deuxième position !!!!!!!!!!!!!!!! Trop contente mais... mais ! Mais !!! J'ai pas gagnée (oh la mauvaise joueuse ! XD) Bon tant pis, ce fut un plaisir de participer à ce concours avec toi Pingouin ! Dès que j'ai le temps j'irais lire les textes des autres personnes ! ^^ @++ !! | |
| | | Pingouin-Cuit
Spécialité : Dessin Messages : 56 Date d'inscription : 29/01/2014
| Sujet: Re: Event Duo Scénariste-Dessinateur Dim 20 Avr 2014 - 21:01 | |
| Ahhhh ce fut un plaisirs pour moi aussi dragon :D. Bah c'est pas mal 2 eme position je suis fière de nous *.* Sinon pareil je lirais les texte un peux plus tard car la je vais dodo haha. Bravos a tous !! :D | |
| | | Nuudoru
Spécialité : Dessin & Scénario Messages : 140 Date d'inscription : 07/02/2013
| Sujet: Re: Event Duo Scénariste-Dessinateur Lun 21 Avr 2014 - 13:33 | |
| Félicitations à vous tous !!!
Très bel Event, je dois l'avouer ! On en veut des autres ! ( enfin, moi personnellement ;) ) Voili voilou !! | |
| | | Sasquatch
Spécialité : Dessin Messages : 40 Date d'inscription : 16/04/2014
| Sujet: Re: Event Duo Scénariste-Dessinateur Mer 23 Avr 2014 - 2:52 | |
| bravo les gens ! beau travail d'équipe | |
| | | Elyon
Spécialité : Dessin Messages : 783 Date d'inscription : 18/01/2013
| Sujet: Re: Event Duo Scénariste-Dessinateur Mer 23 Avr 2014 - 8:15 | |
| Héhé, pas mal hein les œuvres de cet Event? ^^ C'est du bon boulot! En plus, les résultats sont très, très serrés! Bref, vous vous en êtes tous très bien sortis! Nous referons certainement cet Event, mais pas dans l'immédiat, sinon vous finirez par vous lasser... Nop, on vous en prépare actuellement un autre qui, j'espère, vous plaira... A bientôt pour ce nouvel Event... | |
| | | Elza
Spécialité : Dessin & Scénario Messages : 216 Date d'inscription : 20/07/2013
| Sujet: Re: Event Duo Scénariste-Dessinateur Mer 23 Avr 2014 - 10:07 | |
| Heeeeeeep hep hep les gens!! Tout d'abord, je tiens à m'excuser de l'énorme retard que j'avais fait (problème d'Internet. Je tâcherai de ne plus recommencer! o/) Et deuxièmement, je tiens à ce que les travaux des disqualifiés ne soient pas oubliés!! Alors les voici!! : - Textes d'Ellia:
- la Nature:
La barque glisse silencieusement sur l'eau verte. Je lève les rames, les cale sans bruit sur le banc vide en face de moi. Des gouttes s'écrasent dans le fond plat du bateau. Je baisse la tête, la rentre entre mes épaules, et écarte les branchages qui se rapprochent. Une pluie de feuilles mortes et d'araignées s'abat sur l'embarcation. Des nénuphars séchés dans les branches sont les témoins des crues hivernales. Le bord frôle mollement les racines humides de l'arbre, je pousse sur le tronc d'un pied, oriente le bateau vers le centre de la rivière. Il n'y a pas de ciel, pas d'horizon. Seulement des branches feuillues qui bruissent dans le vent et se penchent jusqu'à l'engloutir sur le cours d'eau dont le lit serpentent paresseusement entre les collines boisées. Tout dort, mais rien n'est immobile. L'eau clapote contre le plastique de la barque dont le vert se trouve assorti à la ramure des arbres et à la couleur de l'eau. La lumière qui filtre entre les ramures fait miroiter la surface. De la poussière et des demoiselles bleues tourbillonnent vivement dans ces colonnes dorées de soleil. Un couple en plein ébat se pose sur ma rame. Son mouvement lent n'effraie pas les insectes qui se gorgent de la chaleur dispensée par le bois peint en blanc. Un nouveau souffle de vent agite les feuilles. La forêt se pare d'une teinte argentée qui ondoie sur les versants des collines jusqu'à disparaître. Le vert est partout. Je suis prisonnière d'une émeraude géante, qui scintille au rythme de la vie qui l'agite. Quelque part, une source ruisselle en chantant. La barque est lourde et dérive en travers de la rivière. Le courant la freine, je donne des rames. Les demoiselles s'envolent et se cachent dans une ombre, ou peut-être sont elles gobées par un martin pécheur au vol vif. Je redresse l'embarcation. Un coup d’œil par dessus mon épaule. L'arrière est semblable à l'avant. Les mêmes arbres palpitants, les mêmes teintes olives. Seule variation dans ce paysage kaléidoscopique, un tronc vermoulu échoué contre une rive comme un crocodile somnolant, perdant des plaques d'écorces par ses flancs mousseux suintants et pourris contre lesquels barbote un gros poisson, le ventre blanc tourné vers le ciel. Un cormoran trône sur les vestiges gangrenés du grand chêne. La tête rejetée en arrière, il avale sa prise qui se débat encore dans son gosier. Le cou décharné du volatile épouse les mouvements rapides d'une anguille dont la queue s'agite encore hors du bec blanchâtre de l'oiseau de mer. Il secoue ses ailes noires, ouvre plus grand la gorge, et le poisson y glisse sans a-coup. Un bruit sur la rive opposée attire notre attention. Le cormoran se laisse tomber de son perchoir et part d'un envol maladroit. Ses ailes lourdes le portent à peine au dessus de la surface. Ce corbeau de mer maladroit va prendre de l'altitude sur des centaines de mètre. Le trajet de son vol épousera les courbes de la rivière, et peut-être rejoindra-t-il la mer par ce chemin, de la même manière qu'il l'a quittée. Ces gros oiseaux ne survolent jamais la terre ferme mais conservent toujours une masse d'eau sous leurs ailes éployées. Un troupeau de vache a percé le rideau des arbres pour aller boire. Leurs sabots larges s'enfoncent dans la vase fraîche de la berge. Les pattes et le ventre maculés de boue, elles s'avancent à peine dans l'eau qui leur fait peur. La barque ne les effraie pas. Au bruissement des feuilles, au chant de la source et des oiseaux s'ajoute le bourdonnement infernal des mouches et des taons qui leur pique la croupe. L'une d'elle lève son mufle dégoulinant de l'eau pour me regarder passer en agitant machinalement la queue. Ses naseaux se dilatent, inspire et expirent l'air avec un bruit de forge. Elle balance sa grosse tête vers l'arrière comme un balancier, et son grand corps pâle accompagne le mouvement. La bête s'ébranle et décolle ses pattes de la vase avec un bruit humide. Le reste du troupeau la suit, et elles regagnent les pâtures isolées de la rivière par une rangée de noisetiers et de ronces. Un vent frais s'est levé, éparpillant mouches, moustiques et demoiselles. Les oiseaux se sont tus, la lumière se transforme et prend les teintes du soir. Les verts s’assombrissent, les jaunes gagnent en intensité, l'eau noirci. Un banc d'ablettes fait surface, les dos argentés des poissons brillant dans l'éclairage qui change à la vue de l’œil. Puis ils s'enfoncent dans les flots assombris. Je ne les vois plus. Je fais demi-tour. L'atmosphère a changé. L'atmosphère change encore. Ce n'est plus le jour, ce n'est pas la nuit. C'est l'heure où les poissons carnassiers vont sortir de leur cachette et se jeter à la poursuite des petits poissons blancs. C'est l'heure où les premiers oiseaux cessent de chanter et regagnent le nid. Ce n'est ni le jour, ni la nuit. Le vent se tait, le courant se fige, plus rien ne bouge. Mes rames trempent dans l'eau. Je l'imagine se solidifiant, rampant en tentacules fluides sur le bois, jusqu'à la barque et la mettant en pièce. Rien de toute cela ne se passe. Le temps est figé. Le jour n'est plus, la nuit pas encore. Cette temporalité n'existe pas, mais j'en suis prisonnière. Prisonnière de l'enfer vert.
- le Temps:
La mort de l'âme. C'est une épée de Damoclès froide et belle suspendue au dessus d'un lac frissonnant. Le vent chochotte, sa voix grêle ride la surface de mille vaguelettes timides, son haleine agite la lame d'or qui flamboie dans la brume. L'éclat dur du métal menace le miroir impuissant et muet qu'il surplombe. Le fil coupant brise la ligne palpitante du lac en s'abattant, implacable. Peu importe la marrée qui gonfle les eaux, peu importe les courants qui les entraîne, il ne peut fuir et contemple sa mort silencieuse et cruelle. Le murmure de l'horloge est une litanie sanglante, qui d'une voix suave compte les jours et mesure la vie en ricanant. Il ronge l’âme en rafales ardentes comme le feu dévore une bûche sèche et flétrie. Ses dents aiguisées de prédateur déchirent la chair en y creusant d'irréparables sillons. Le bois martyrisé hurle mais sa plainte ne fait pas obstacle à la course des flammes. Sa pelisse fauve ronronne et se répand. C'est une promesse qui se déguise derrière le masque sévère de la sagesse. Elle entaille les fronts sereins comme une pierre grise est érodée par la pluie. Elle les réduit en fine poussière d'étoile qui nourrit la terre grasse et fumante des vies qui la souillent comme un fumier épais et poisseux et dont la décomposition fait naître les fleurs. Inspiration. La terre vit. C'est une lueur fragile qui prend force au milieu des pétales. C'est une illusion qui charrie par la sève le courage de se dresser face à la brise, puis qui se dévoile et arrache un à un les tépales colorés d'une corolle fière et naïve. Toute sa superbe ternie gît au sol qui l'engloutit goulûment et la digère jusqu'à l'oubli, jusqu'à n'être plus. C'est un visage grimaçant qui bafoue la beauté, son mépris des choses et son acharnement sordide avilissant sa face universelle. Une expiration dans un rire acide, souffle la flamme et balaye l'espoir. C'est une mélodie incessante qui s'écoule et s'étire à l'infini. Suspendue, paresseuse. C'est une ritournelle infernale qui se distend, se tord comme une fumée âcre et lourde. Lascive elle tournoie en volutes noires et meurt. C'est un air éternel qui se creuse et se vide, qui se fane et qui grince, un râle qui s'essouffle et s'estompe. Chaque note résonne comme une goutte d'eau froide s'écrasant sur du cristal brûlant. L'écho se propage et perdure un temps, la clepsydre saigne et son contenu se disperse et disparaît. La clepsydre se vide et ne se remplit jamais, une goutte encore tente de ressusciter l'écho flétri sur la pierre déformée. Le cristal tinte et vibre, il est un gong, il est un cœur qui bat, qui respire. Chaque onde qui le parcourt l'altère, chaque goutte nouvelle fait tinter un son plus gris. Il est inerte et minéral, le liquide qui le frappe et l'affaiblit le fait chanter. Le fluide qui le fait vivre le tue seconde après seconde, martèle son existence fragile et éphémère. Le souffle est suspendu. Le cristal se fend. La mort de l'âme.
- Dessin de ginL:
Et sans oublier DaLighty: - Dessin de DaLighty:
Et voilà!! | |
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